Cinquième partie

3K 275 11
                                    

Eve

"Eve, attends !". Je me retourne. Léo ? Il vient vers moi et de dit :

-Tiens, tu as fais tomber ta croix quand tu jouais avec les enfants.

-Oh merci. Tu reste ce soir ?

-Non, je n'ai pas vraiment le temps. Je dois rentrer, mais si tu veux je peux repasser demain matin. Et peut-être que quand "grand chef" se sera un peu calmé, je pourrai te faire visité la ville.

-Je ne suis pas sûr qu'il accepte mais... L'offre me parait assez intéressante, dis-je en rougissant.

-Non ! Ne me touche pas ! Cri Marcelino.

Je me tourne vers lui. Mon petit... Il est dans les bras de Martina. Il arrive à s'en extirper, descend du vieux canapé usé et fonce dans mes bras. Je le porte. Mon petit chat, n'est pas peur je suis là. Je lui fais un petit bisou sur le front. Il me serre tellement fort, que c'est-il passé pour qu'il se mette dans des états pareil. Cette fille est louche. "Mama." .

Quoi ? Il m'a appelé mama ? Maman ?
Andrea se lève et s'avance vers moi, il à l'air déboussolé. Il est proche de moi et de l'enfant, Léonardo s'éloigne. Il passe sa main dans les cheveux de Marcelino.

Il dépose un baisé tendre sur le crâne de l'enfant. Marcelino enlève un bras de ma nuque et attrape le t-shirt d'Andrea pour le rapprocher de nous. Dans son rapprochement, il met sa main dans le creux de mon dos. Il y est obligé pour faire un câlin au petit. Avec son autre main il lui prend sa tête et la colle contre la sienne. "Allez manger.".

Il me regarde avec une telle haine. J'ai tellement de mal à le comprendre... Qu'est-ce que j'ai fais encore ?
Marcelino lâche Andrea. Je le pose au sol. "Les filles allez dans la chambre... Vous...vous mangerez après." . On s'exécute. Mais ... pourquoi...

On est posées sur le lit. Je suis affalée. J'ai la main droite sur le front et l'autre sur mon ventre. Je fixe le plafond. C'est que du polystyrène. Les murs sont comme dans la cuisine, mais... il y a des griffures à certains endroits, c'est carrément flippant.

Les filles discutent, je suis complètement à l'ouest. Je tourne la tête, il y a une table de chevet plutôt ancienne. Je regarde ce qu'il y a dans le tiroir... Hum... Une bible. Étonnant ! Je la prend. Elle appartient à une certaine... Rosa ! Rosa... C'est jolie.

Mais qui c'est ? J'espère qu'elle ne vivait pas ici car ça serait vraiment flippant ! Surtout pour elle.
Il y a un papier dedans. Je le déplie. C'est le dessin d'une femme.

Elle est ma-gni-fi-que. Et je mâche mes mots. C'est étonnant mais elle a les mêmes yeux que Marcelino... C'est sa mère ?
Je garde le dessin dans ma poche, on ne sait jamais, ça peut toujours servir.

Martina ouvre la porte, "Venez débarrasser." . Je me lève et avec les filles et me dirige dans la cuisine. La vaisselle sale est sur la table. On commence à débarrasser sous l'oeil vigilant de notre bourreaux numéro 2.

Si je le pouvais, je lui ferai manger le torchon dont je me sers pour nettoyer la table... Andrea rentre, énervé. "Partez. Partez tous. Sauf toi." dit-il en me pointant du doigt. Je vais passer un sale quart d'heure. Il est à côté de la porte. Léonardo rentre, et l'affronte du regard, insouciant. Andrea dit sèchement :

LE PRIX DE MA LIBERTÉ [TERMINÉE]Where stories live. Discover now