Deuxième partie (La Colombe Déchu)

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Eve

Quoi ? Mais... Ma... Ma main ? Il me veut ? Mais... Martina ? Et... Merde... Dire oui ? Non... Dire non ? Non plus. Je suis trop jeune ! Je peux pas... Qu'est-ce que je fais ? Ses yeux brillent, il retient son souffle, je ne sais plus quoi dire ni quoi faire. Si je dis non je le perds à tout jamais, j'ai déjà renoncé à tout ce que je possédais pour lui, pourquoi n'irai-je pas au bout des choses ? Je dois aider la Sicile à vivre dignement, je dois le sauver de son mal être, Andrea souffre tellement mais je ne le comprends pas. Mais... Un souffle s'échappe de ma bouche, ma vie est en jeu, je ne maitrise pas ce mot qui qui glisse de mes lèvres jusqu'à ses oreilles.

"Oui."

Il sourit, une larme s'échappe d'un de mes yeux, il m'enferme à tout jamais ici. Il met la bague à mon doigt, explose presque de joie et me prend avec force dans ses bras. Le roi et la reine sont désormais unis jusqu'à ce que la mort les sépare. Il m'embrasse. Je souris. Je l'aime oui... Mais il va devoir s'expliquer à un moment ou un autre.

-Je t'aime Ève. Oui je t'aime. Je... Je suis heureux ! Mon amour... Ma colombe !

-Moi aussi... Je t'en supplie ne me fais plus jamais souffrir. Je ne veux plus souffrir.

-Tout cela disparaitra demain. Je... Je ne te promets pas de me marier avec toi maintenant... C'est juste une précaution pour les années à venir. Je veux juste être sûr que nous nous appartenons l'un à l'autre.

-Oui... Oui bien sûr.

-Je t'aime.

Il m'embrasse avec fougue. J'ai besoin de lui ... Je l'aime c'est indéniable. Ses lèvres ne se décollent pas des miennes, il a besoin de moi plus que n'importe qui d'autre. Et... C'est réciproque. Il me fait visiter le palais, décoré pour l'occasion, c'est d'une beauté sans nom. Je tombe sous le charme, l'Homme est capable du meilleur comme du pire. Ses baisers s'intensifie à chaque fois que nous nous retrouvons seuls. J'oublie ce qu'il vient de se passer, désormais il n'y a plus que nous et seulement nous. Le reste a disparue. Je l'aime. C'est tout.

Giuseppe

Je fais les cent pas. J'attends. Tant qu'il ne parlera pas, j'attendrai, plus les minutes passerons, plus ses douleurs s'intensifieront. Je l'ai prévenu. C'est tout. Je regarde le pauvre homme, assis sur sa pauvre chaise peu confortable. Il a le sang bien rouge... C'est bête de mourir jeune et en bonne santé... Que faire ? Je le frappe violemment à la tête avec mon arme. Il va peut-être se décider à parler. Il crache, projetant le sang de sa bouche sur le sol.

-T'es en train de salir ma cave, dis-je dans le plus grand des calmes.

-Allez vous faire foutre !

Je le frappe. Il garde la tête basse, il a l'air de pleurer. Pauvre con.

-Un peu de tenue jeune homme. Je te rappelle que t'es pas chez toi. Reprenons depuis le début. Comment se fait-il que cette garce est pu sortir de ce fichu hôpital sans ma permission.

-J'ai rien à vous dire !

-Ecoute moi bien ! Dis-je le prenant par le col, tu vas accouché maintenant sinon je te jure de te brûler vif !

-Je resterai muet...

-Pourquoi t'obstines-tu à me résister ? Tu sais qui je suis, je suis capable du pire... Alors pourquoi tu t'amuses à mourir ?

LE PRIX DE MA LIBERTÉ [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant