LE PRIX DE MA LIBERTÉ [TERMINÉE]

Deuxième Partie (Larmes de désespoir)

Eve

Je le serre contre moi. Marcelino c'est senti mal toute la nuit, après un doliprane et un bon petit déjeuné, il va beaucoup mieux. La température semble baisser. J'ai eu si peur le temps d'un instant. Giulia revient de dehors, elle était avec Martina pour voir la robe d'Anna. Apparemment elle est absolument magnifique, j'ai tellement hâte de la voir ! Marcelino dessine sur la petite table du salon. Je me mets derrière lui pour observer son dessin. Il dessine de mieux en mieux. Il tousse puis se frotte les yeux. Il est fatigué.

Emy a fait à mangé ce midi, une quiche au jambon. Le petit regarde son assiette, se serre le ventre et me regarde avec des jeux de chien battu.

-Tu ne veux pas manger ?

-J'ai mal tata...

-Tu préfère autre chose ?

-Du froid...

Je sors de la glace attende qu'elle fonde un peu et lui donne à la petite cuillère. D'un coup, il se sent beaucoup mieux. Le froid l'aide, je pense que je vais l'emmener chez le médecin tout à l'heure... Je ne touche pas à mon assiette, ça me coupe l'envie de manger. Toutes me pose des question, même Martina semble avoir de la compassion. Bizarrement j'ai l'impression qu'elle a plus d'humanité que je ne le pense.

Je l'emmène dans la pièce la plus froide, d'après Martina, le docteur ne sera pas ouvert avant 14h. Je l'allonge dans le sellier après avoir installer un petit matelas. Il veut dessiner sa cousine en robe de marié afin de lui offrir le jour de son jour à elle. Je vois aux traits de son visage qu'il tente de résister, son corps se bat, certainement contre une grippe. Je le prends dans mes bras. Quel ange... Il me lance un regard assuré et dit :

-Anna va être sur la place cet après-midi ?

-Certainement pourquoi ?

-Je me sens mieux, je veux la rejoindre, j'ai envie de lui dire un truc.

-Ah ? Mais je vais t'emmener chez le médecin, tu la verras après.

-Mais peut-être que je pourrais la voir un peu avant...

-Si tu veux on ira un moment sur la place mais on restera à l'ombre. Dès quatorze heures nous irons chez le médecin. Je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit mon ange...

-Je me sens mieux tata.

-Cela ne veut pas dire que tu es guéri.

-Tata...

Il tend ses bras vers moi, je le porte et l'embrasse sur la joue. Si seulement je pouvais avoir une baguette magique et le libéré de cette grippe ! La chaleur et les coups de vents glaciales doivent y être pour quelque chose... Pauvre enfant. Je le tartine de crème solaire avant de lui mettre un chapeau. Je lui sers un grand verre d'eau glacé avant de l'amener sur la place avec Emy. Nous nous asseyons sur un banc, Marcelino me demande de garder précieusement une lettre pour Anna pendant qu'il s'amuse à jouer au ballon avec un copain. J'ai bien tenté de lui dire qu'il ne devait pas trop s'agiter, c'était sans compter son tempérament de fer, comme son frère... Ça doit être de famille.

Je le surveille avec assiduité. J'ai si peur pour lui. Mais il a l'air en pleine forme... De même qu'il à l'air de combattre quelque chose...