Chapitre 3 : première partie

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Andrea

Je ne sais pas quoi faire ... Cela fait une neuf jours que l'on a découvert Francesca... Le soir même, j'étais allé dans un des QG pour une réunion de crise avec quelques parrains, dont mon père.

Nous avions créés un dossier avec les photos des corps et les rapports d'autopsies. On a tenté de retracer leurs déplacements, et tous les indices possibles... Mais il nous manque beaucoup de chose... Déjà, leurs portables sont introuvables. De plus, personne ne les a vu après 21h... Ce type leur à tout pris.

Leurs dignités, leurs vies et toutes les affaires personnelles qu'elles possédaient. Bref, il reste que des corps sans vies...
Ce qui est perturbant, c'est la façon dont on les a retrouvé. Elles étaient dans des positions humiliantes et dans des endroits peu fréquentés. Ces lieux, ce sont nos points de rencontres.

Toutes les marchandises illicites se sont arrêtés là... Les transferts d'un camion à un autre. La plupart de ces transferts se faisait en ma présence... Je suis là où on a retrouvé Francesca. C'est sur les abords d'une route peu fréquenté pas loin de la réserve naturelle. C'est un endroit si paisible... J'adore cette endroit. Les arbres sont si verts, il y fait frais.

L'air est pur, et surtout c'est loin de la ville, loin du brouhaha, loin des problèmes... C'est loin de ma vie habituelle et c'est proche de la vie normal. Sans mafia. Mais à la longue, c'est ennuyant. Je longe le chemin de pierre et m'enfonce dans la forêt... Pourquoi ici... Un endroit connu et fréquenté que par la Cosa Nostra... Il veut nous envoyer un message. Je regarde autour de moi, c'est tellement glauque, une atmosphère de mort règne en ces lieux.

Je fais un signe de croix devant l'endroit où on l'a retrouvé. Quelle repose en paix. Je m'en vais, je ne peux pas rester plus. C'est trop pesant. Je m'éloigne. J'ai envie de monter en hauteur, observer ce pays qui est le mien. Ma Sicile.

Je prends ma voiture, roule seul et j'arrive dans les hauteurs. Je vois tout. Je m'arrête à un endroit tranquille. Je prends le dossier avec moi. On sait jamais que j'ai un éclair de génie...
Je regarde au loin. C'est beau. Je pense à ma Martina. Les accusations de Eve sont grave...

Elle doit inventer tout et n'importe quoi pour arriver à ses fins. Mais d'un côté, elle avait l'air honnête. Je vais m'en méfier à l'avenir. Mais.... J'y arrive pas. J'ai du mal à l'imaginer faire des choses affreuses. D'un côté, elle arrive à s'intéresser à Léonardo, donc bon... Qu'est-ce qu'elle lui trouve après tout... Pff.

Il est bon soldat mais il est étrange. Enfin. Il fait pas homme, mais toutes les nanas en sont folles. C'est à croire qu'il a beaucoup de charme, plus que moi ? Mouais... Je pense pas. Il ressemble à un enfant.
Martina. Ma Martina. Pour la vie ? Hum... J'en sais rien.

Je commence à douter, après tout, c'est peut être à force de me rabâcher que l'on serait bien ensemble que j'ai commencé à le penser. Mais elle est si douce. Elle ferait une bonne mère. La mère de mes enfants. Elle compte plus de qualité que de défauts. Martina... Elle hante mes nuits. Mais... Une chose me bouleverse... Elle... Eve...

Eve

Plus d'une semaine que j'ai commencé une nouvelle vie. J'ai ma routine avec Marcelino. Comme nous avons interdiction de sortir, nous passons nos journées à s'amuser en intérieur ou dans la petite cours extérieur.

Elle est entourée de maison. On voit le linge pendre des fenêtre, le cliché même des paysages italien. C'est tellement beau, j'étais déjà passionné par le pays mais là, je pense en être tombé amoureuse.

LE PRIX DE MA LIBERTÉ [TERMINÉE]Where stories live. Discover now