LE PRIX DE MA LIBERTÉ [TERMINÉE]

Deuxième partie

Andrea

Elle a Marcelino entre ses jambes. Il dessine, ce petit diable est plus que concentré, pour une fois qu'il ne fait pas plusieurs choses en même temps. Il a peine remarqué que j'étais là. Il dessine quelque chose de très colorée. Je suis à l'écart. Elle s'occupe de lui, je suis derrière et observe. Je regarde les autre feuilles de dessin qui sont sur la table d'extérieur.

Elle a dessiné des bonhommes. Ils sont par groupe de différents nombre. Ah... J'ai compris. Elle l'a fait compter jusqu'à dix. Je prends un de ces dessins. Elle lui a montré en français et en anglais. Elle a essayé de l'écrire en italien, phonétiquement c'est ça, mais l'orthographe est mauvaise. Je réécrits à côté.

Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix. Là c'est bon. Léo aurait pu les aider.... Des fois, je me dis vraiment qu'il est idiot ce type. Pff. Vraiment... Elle a aussi fait l'alphabet, les couleurs...

Pourquoi elle fait ça ? Elle se fatigue pour rien. Il y a pleins de mots... Français et italien. Certainement des traduction. Elle essai d'apprendre. OK... Je prends une chaise et me mets prêt du transat où ils sont. "Tu me montres le dessin ?". Il me le montre, tout fière de lui. Je lui demande :

-Qui c'est ?

-Y a toi, moi, papa, maman et tata!

-Tata ? C'est qui ?

-Bah c'est Ève ! C'est ma tata !

-Et Martina ? Tu l'oublie ?

-Non, elle est méchante ! Je l'a veux pas Andrea... S'il te plait...

-C'est Ève qui t'as dit ça n'est-ce pas ?

-Non ! Elle a rien dit ! Elle est gentille elle, je veux plus de Martina, s'il plait mon grand frère...

Je me redresse... Je ne sais pas quoi penser de cette fille.

Eve

Il vient s'assoir prêt de nous. Je ne suis pas rassurée. Qui le serait en sa présence ? Il demande quelque chose a Marcelino. Il se redresse d'un coup, prends son dessin et le montre a son grand frère. Il est tout content. Andrea souri d'abord, puis son visage se durcit. Ils parlent en italien. Ils vont trop vite... Je comprends pas tout... Il parle de moi, de Martina et de... Non je n'arrive pas à comprendre. En tout cas, ça ne sent pas bon pour moi. Léo est a la baie vitrée, il nous regarde. J'ai envie de le rejoindre, il est rassurant.

Léonardo

Qu'est-ce qu'il lui veut encore ? Elle souffre pas assez peut-être. Il a autre chose à faire que de l'embêter. Elle m'obsède cette fille. Elle est spéciale, différente des autres, oh oui, elle est différente.

Elle serait parfaite. Elle me regarde. Je ne peux m'empêcher de sourire en la voyant. Si elle n'étais pas prisonnière, je lui aurais déjà fais visiter la ville, les alentours, la forêt, bref tout ces endroits si magnifique que compte la Sicile. Martina engage la conversation :

-Tu l'aimes bien non ?

-J'ai pas envie de te parler.

-Pourquoi donc ? Ça devrait être l'inverse. C'est pas moi le fils d'une traite.

-Je hais ma mère plus que vous tous.