LE PRIX DE MA LIBERTÉ [TERMINÉE]

Chapitre 23 : première partie ( Fourberie)

Andrea

Je ne sais pas laquelle choisir... Qu'est-ce qu'il pourrait lui plaire ? Or ? Argent ? Il y a l'or rose mais... Ça fait petite fille. Il faudrait quelque chose qui soit imposant sans l'être, ou même, quelque chose de fin, raffiné, mais qui soit représentatif de sa beauté. Certes je ne trouverai jamais aussi beau qu'elle, mais ce sera un début.

Argent, et diamant ? Oui. Je pense que c'est ce qu'il y a de plus beau. Cartier est un joaillier que j'affectionne particulièrement. Ma mère avait fait sa bague de mariage ici, je perpétue la tradition. La magnificence arrive à mes yeux.

C'est elle je la trouve splendide, elle représente l'amour de je lui porte, elle brille de mille feu. La lumière traversant la pierre se reflète d'autant plus avec une puissance presque divine. C'est ce qui lui faut. Je demande à faire graver "Avec tout mon amour, A.C". Je suis apaisée à savoir qu'elle ornera peut-être sa main. J'ai vraiment envie qu'elle soit mienne, je ne veux plus être la proie d'autre femme, je veux son regard et uniquement le sien. Je veux mourir dans son amour. Je règle le montant pour la bague et pars. D'après mes espions elle est dans la basilique.  Ça me surprend un peu. L'un d'eux m'accompagne, il reçoit un SMS et m'arrête.

-Qu'est-ce qu'il se passe ?

-C'est le Don. Les hommes de Salvatore sont dans les parages...

-Il va jamais abandonné... Mets la sous protection.

-J'ai déjà trois hommes qui sont sur elle.

-Il en faut plus. Tant qu'elle est ma compagne, elle est en perpétuelle danger. Il a pas le droit de s'attaquer à elle si elle devient ma femme. Comme il a interdiction de me toucher.

-Il l'a déjà essayé.

-Et il ne va pas recommencer. Il a échoué une fois, il ne recommencera pas. Je l'ai provoqué une fois, il est bloqué.

-Et elle dans l'histoire ?

-Ça me touchera indirectement.

-Qu'elle idée... Ce type est taré.

-C'est pour ça qui mourra de mes mains.

-Tu as du courage... Don.

-Je suis seulement sotto. N'es pas cet immense distinction que je ne sois pas avoir. Je ne le mérite pas.

-Tu es meilleur que tes prédécesseurs, tout le monde souhaite ta venue.

-Ce n'est pas le moment.

-Tu sais que toutes la Cosa Nostra t'observe depuis le début. La cuppola serait d'accord...

-Mon oncle est un homme bien. Je n'y ai pas ma place et... J'ai d'autre chose à faire avant.

-Te marier ?

-J'aimerai.

-Alors fonce, on t'attend.

J'arrive à la basilique. Je salue mon ami et pars dans la basilique. La fine lumière des bougies illumine son doux visage, je constate avec effrois que ses joues abritent des larmes. Je m'approche tout en faisant attention à ne pas déranger les prieurs. Je m'assois près d'elle et lui touche l'épaule pour la consoler. Sa famille doit lui manquer, je me sens si impuissant. Je voudrais tout lui offrir. J'aimerai partir de la Cosa Nostra... C'est un rêve. Avoir ma vie avec elle. Mais je ne peux pas, sans cela, je ne pourrai jamais combler tous ses désirs, je ne l'aurai jamais rencontré. Je n'aurai jamais été un homme, un vrai. Pas un moins que rien, à la botte de l'argent de son père, claquant tout et n'importe quoi pour un oui ou pour un non. Je me suis battu pour tout ce que j'ai... Pour la garder en vie. Et je pourrai y laisser ma vie afin de lui garantir une meilleure vie.