Troisième Partie (Ultime Possession)

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Eve

Je me sens si étrange ce matin. Comme si rien de ce qui c'était passé la semaine dernière n'était arrivé. Andrea est au petit soin. On est quasiment pas sortis de la semaine, bloqué l'un contre l'autre, un quelconque éloignement nous répugne l'un comme l'autre. Le fait d'être dans ses bras me fait oublié cette part sombre qui fait surface. Adam est mort, c'est plutôt rassurant et effrayant à la fois. J'ai rarement rendu visite aux filles, elles étaient désolées pour moi et sous le chocs, de savoir le sors d'Emily. La révélation de sa maladie a fait l'effet d'une bombe, l'infanticide aussi... Sa mort fut quand à elle une délivrance. Alessandro se sent désormais libre. Il a pu lui dire au revoir et l'accompagner jusqu'à la fin. C'était la moindre des choses à faire pour elle, elle a vécu l'enfer avant de partir...

Je sens le baiser chaud d'Andrea dans mon cou. Il m'entoure de ses bras, emmenant la couverture avec lui. Je me retrouve dans un cocon de douceur et d'amour. Il dit :

-Bien dormi mon amour ?

-Oui et toi mon ange ?

-Ça va. À quoi tu penses ?

-Qui te dis que je pense ?

-Généralement, quand tu te réveilles avant moi et que tu regardes la fenêtre c'est que tu penses à quelque chose. Donc je repose ma question, à quoi penses-tu mon amour ?

-Rien... C'est juste...

-Emily ?

-Oui... Son bébé..  C'est injuste sans l'être.

-T'as entendu Aless. Elle était heureuse de partir.

-Oui mais... Elle attendait un enfant... La chose que presque toute femme rêve d'avoir.

-Toi compris ?

-Évidemment... J'ai envie d'avoir des enfants.

-Avec moi ?

Je reste silencieuse... Que lui dire ? La vérité ? Oui, je vais lui dire.

-Je voudrais en avoir avec toi. Mais pas dans la mafia. Je veux juste t'avoir en mari, pas en mafieux.

-Je ne peux pas en sortir...

-Et alors ? Ça ne t'empêche de séparer famille et travaille. Ne mêle pas ni moi, ni nos possibles enfants à cela. Tu sais, dis-je en me tournant vers lui,  tu as beau être un capo... Enfin un sotto maintenant, rien ne t'empêche de faire le bien. Tu es un homme bon, je n'en doute aucunement. Je ne peux pas te reprocher ton activité à partir du moment où tu fais ce qui est bon. Si cela est fait, je ne vois pas pourquoi je n'aurai pas d'enfant avec toi.

-Tu sais que je t'aime toi ?

-Je t'aime aussi.

Il m'embrasse tendrement. Je me mets sur lui et profite de ce moment d'intimité. Ses mains glissent sur mon dos pour finalement caresser mes fesses. Il me regarde et rit :

-Je les aime bien celles-là...

-Si tu ne m'aimes que pour ça...

LE PRIX DE MA LIBERTÉ [TERMINÉE]Where stories live. Discover now