31. L'énigme 4/4 (réécrit)

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Luiset se précipita vers les fonts baptismaux qui avaient récolté l'eau qui suintait dans la pièce. Viola les surpris tous les deux alors qu'elle citait le conte à la lettre :

«« Regardez dit la première, chaque fois ils font dans leur lit ! ». « Prends de l'eau, prends de l'eau ! » chanta la deuxième. La troisième sortit un verre d'eau de nulle part qu'elle envoya par le trou de la serrure. « Voilà, de l'eau pour l'escalier ! » déclara-t-elle. Thom ne comprenait rien, encore moins ce dernier geste. « De l'eau, de l'eau ! » chantait-elle à nouveau. »

– Il faut trouver un seau !

Ils parcoururent les quatre coins de la pièce :

– J'ai ce calice ! dit frère Maynard en le brandissant.

– Ça fera l'affaire ! 

Luiset versa l'eau par le soupirail. Elle s'écoulait en clapotant. Luiset fit plusieurs allées et venues, sous la surveillance malveillante de Viola. Au fur et à mesure, le petit espace se remplissait. Lorsque le liquide atteignit le bord de l'ouverture, ils s'écartèrent. Comme par magie, un des bas-reliefs s'enfonça complètement, pour dévoiler son autre face. Elle représentait des sirènes qui ondoyaient dans les vagues. Chacune d'entre elles avait des nageoires en pierre précieuse.

Ils s'approchèrent tous les trois.

– Rappelez-vous, mademoiselle Madison, vous avez la clé.

Ils avaient compris. Viola posa dans la main de Luiset ce qu'elle croyait être une feuille de hêtre. C'était une nageoire.

– On l'appelle la Merveille, dit frère Maynard.

L'une des sirènes n'avait pas son bijou. Alors la jeune Madison posa la nageoire manquante à l'extrémité de sa queue de poisson.

Un bruit sourd emplit la pièce.

– Mon Dieu, qu'avons-nous fait... dit le religieux dans un soupir de désespoir alors que tout tremblait.

Luiset Madison (Trilogie)Where stories live. Discover now