Tome 3 : Protège-moi

5 Amélia

J'ouvre la porte de chez moi sans quitter sa bouche, mes mains se posent sur sa braguette, il bande à mort. La porte claque et je le plaque contre le mur pour caresser son corps.

— Dépêche-toi, j'ai trop envie.

Il est chaud et j'ai trop envie de sentir une bonne queue. J'ouvre son jeans pendant qu'il me caresse la poitrine. Je plonge ma main dans son boxer en replongeant ma langue dans sa bouche. Sa bite manque de place, elle ne demande qu'à être libérée. Soudain il se tend, il m'embrasse moins fougueusement puis il s'arrête.

— Quelqu'un nous regarde. 

Merde ! Je tourne la tête vers ma mère qui est dans le canapé.

— On s'en fout, c'est ma mère. Viens on va dans ma chambre.

Je le prends par la main pour traverser la pièce. Ce type range son matos de l'autre main quand ma mère se relève. 

— Amélia ! Je t'ai attendu toute la matinée, on devait faire les boutiques ! Tu n'as pas répondu à mes messages ! 

— Maman, c'est pas le moment là. 

— Ta mère c'est Ashley Fost ! s'exclame mon plan cul. Putain !

Il s'arrête carrément devant elle pour la saluer et mater son corps. Elle porte juste une petite nuisette blanche en dentelle.

— Oui c'est moi, glousse ma mère. Comment tu me trouves ? 

Elle fait glisser sa main sur son corps en prenant la pause et je crois que je vais pleurer quand il me lâche la main. 

— Vous êtes parfaite. Ma mère est fan de vous. Elle va être folle quand je vais lui dire que j'ai rencontrer Ashley Fost. Amy, tu peux nous prendre en photo. 

Non mais c'est pas vrai ! Encore une fois ma mère me casse mon coup. Je ravale mes larmes quand il me tend son téléphone avec un sourire. Il vérifie sa tenue et ses cheveux en se plaçant à côté d'elle. Je vois son bras se placer sur sa taille, ma mère se rapproche en posant sa main sur son torse avec une lueur de gourmandise dans les yeux. 

— Allez Amélia, dit ma mère en souriant. Prend nous en photo. 

J'affiche un sourire sur mon visage en levant son téléphone vers eux pour capturer ce moment. Ce moment où je me sens horriblement mal et je sais comment ça va se terminer. 

— Merci, dit Austin en reprenant son téléphone. 

— Bon on monte ?  

Ma voix tremble et je sens la crise arriver. Austin que je viens de rencontrer dans un café n'a pas le temps de répondre, ma mère le prend par le bras pour le faire asseoir dans le canapé avec elle. 

— Austin, alors parle-moi de toi ? Tu as quel âge ?  

Je serre les poings en le regardant mater ma mère qui croise ses jambes en bombant le torse. Il a les yeux rivés sur ses seins. 

— J'ai 23 ans, je suis étudiant. 

— J'espère que tu es sérieux. Pas comme ma fille qui a décidé que servir des gens était plus important que les études. 

Je chasse aussitôt la larme qui coule le long de ma joue. Je déteste quand elle fait ça. J'ai l'impression d'être une merde. 

— Je suis très sérieuse madame. Je veux être ingénieur.

Sale connard de merde ! Je suis complètement transparente à ses yeux maintenant. Mais ma mère est parfaite il l'a dit lui même, moi je suis juste "bonne". 

— Ingénieur, très intéressant, lance ma mère en posant sa main sur son avant-bras. Amelia, chérie, ton ami a sûrement soif. Tu veux boire quoi Austin ?