3.10-2. MARS : "Le début de la fin de la vie en société" (rapport V°3)

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3.10-2.

Point 2 : Question du Ministère de l'économie et des finances : « Nous traversons la pire crise depuis celle du début du vingtième siècle, il y a un siècle. Afin de lutter contre l'accélération de l'inflation, la difficulté d'accès aux produits de première nécessité, la fin des accès internationaux de certains produits de base, nous proposons aux Douze deux solutions :

1re solution : Le blocage de toutes les industries, avec la fermeture par arrêté de toutes les entreprises, commerces, associations pour la réquisition en urgence de tous moyens de production. Les Etats pourront ainsi organiser une banque publique des aliments et produits de première nécessité. Les Etats garantiront : i) la mise en place de structures protégées en quarantaine pour la production, ii) la livraison organisée des ravitaillements rationalisés au nombre d'habitants.

2e solution : La saisine d'office et sans contreparties des comptes bancaires de toutes les fortunes ayant atteint le seuil de ISF (Impôt Sur la Fortune). A cela sera suivie la mise en suspend en parallèle de toutes les dettes des états, pour i) la contraction d'un emprunt d'ampleur auprès des banques internationales, afin de ii) financer toutes les productions privées, les maintiens de salaire et les activités possibles de la population qui devront mettre en place toutes les garanties nécessaires de manière privée pour lutter contre la pandémie sous peine de sanctions. »

Réponse du groupe : A cette question du Ministère de l'économie et des finances, nous comprenons que les mises en quarantaine et les préconisations précédentes n'ont pas suffi. En partant d'un constat clair, que nous avons pu observer au sein des documents transmis, le Ministère nous propose deux solutions très différentes sur le plan de l'économie politique.

Nous nous sommes référés à Septembre. C'est son expertise à lui, un économiste d'expérience. En plus, il a des petites lunettes rectangulaires. Si, si... Schrödinger, un homme âgé, expert dans son domaine, qui porte des petites lunettes comme ça, je vous assure que ça compte ! Ça le rend tout de suite plus intelligent encore. Bref, il a travaillé sur les données fournies dans le rapport et a effectué des simulations. Toutefois, avant de nous rendre ses observations, il a d'abord souhaité nous entendre, partager nos opinions et ressentis.

La plus tranchée était clairement Mai, qui a une méfiance généralisée envers l'Etat, qu'elle appelle « le Monstre froid ».

Vous vous doutez que votre première proposition a été plutôt mal accueillie de sa part. Pour les autres, les idées étaient plus nuancées. Septembre pense qu'il faut, au maximum, préserver la liberté d'entreprendre des populations, respecter leur propriété privée, favoriser l'investissement pour que le « marché » se régule de lui-même, même dans les pires circonstances.

Je n'avais jamais entendu quelqu'un parler comme ça. Tout semble se résoudre à travers la notion de confiance, ce qu'a appuyé Novembre sur le plan psychologique, malgré son manque de connaissances dans le domaine de la finance. Vous l'avez compris Schrödinger, nous préconisons la mise en application de la seconde solution.


Point 3 : Question du Ministère des Armées : « Au sein du dernier rapport, les Douze ont validé la création d'Unités spéciales sous l'autorité de généraux expérimentés. Les Unités ont été mises en place en urgence.

Toutefois, l'évolution du Virus rend les « Touchés » de plus en plus agressifs sur la voie publique et dans les lieux privés. La population civile perd son contrôle sous la contrainte et la panique, nous devons également agir à son encontre. Avec les contaminations au sein même des Unités, les désertions de certains membres, les pertes humaines, et le nombre d'interventions qui nécessitent des troupes exhaustives en action H24, les Unités sont dépassées et largement en sous-effectifs. Nous avons vidé tous les corps possibles, avons même recouru en urgence à des recrutements au sein des populations civiles réservistes et des jeunes retraités.

Nous n'avons plus suffisamment de membres actifs valides. Nous demandons aux Douze l'autorisation expresse de recruter des membres des Unités spéciales au sein des lieux de quarantaine comme les lieux de privation de liberté. »

Réponse du groupe : Je me permets un commentaire personnel, Schrödinger, avant de lire la réponse des Douze. Au départ, je n'avais pas compris de quoi il s'agissait. Oui, je suis un peu naïve, comme disent Décembre, Juillet et Mai. Moi, je dis conne, franchement. Puis j'ai tilté ! et là, le débat était encore pire que les autres !

L'idée est donc de recruter des prisonniers dans les Unités spéciales censées protéger les populations civiles ?

Des populations desquelles les détenus se sont séparés après avoir transgressé les règles nécessaires à la vie en société. Vous vous en doutez, nous ne sommes pas favorables à cette recommandation.

Néanmoins, la mise en place des Unités spécialisées fut appuyée par nos recommandations. Aussi, nous ne pouvons pas émettre un refus et sommes évidemment sensibles à la situation délétère. Le manque de membres actifs valides est une complication que nous sommes obligés de prendre en considération, au risque de voir disparaître les Unités en question.

Nous acceptons dès lors la proposition du Ministère des Armées pour le recrutement de membres des Unités spéciales au sein des lieux de quarantaine. Toutefois, pour les lieux de privation de liberté, nous conditionnons le recrutement à la mise en place i) d'un contrat explicite, ii) d'une bonne condition physique, et iii) d'un état psychologique acceptable.


Vous souhaitez connaître les ressentis des Douze à propos des conséquences des décisions du mois et du rapport de Février, puisque cela semble déterminer leurs réponses (poursuivez 🡪 3.9.)

Vous préférez poursuivre les réponses aux questions du mois de Mars (dirigez-vous directement 🡪 3.11.)

V.12, de la FIN le DEBUT [Livre interactif - terminé]Hikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin