Jason the ToyMaker fanfiction

Chapitre 10

Je souris légèrement de mon côté avant de me replonger dans mon manga. Au bout d'un bon bout de temps, je laissais tomber mes mangas (pas au sens propre sinon je me ferais griller et j'ai pas envie de me faire confisquer mes affaires et EN PLUS de me faire punir et surveiller) pour me concentrer sur mes écrits. J'avais commencé d'écrire une histoire qui parle d'un père psychopathe qui vit avec son fils qui essaye de le calmer, mais qui n'y arrivera jamais et qui, en plus, se fera tuer par son père(Note de l'auteur : Nan, j'écrirais pas cette histoire parce que je viens de vous spoiler la fin.)

Je ricanais quelques instants pendant que j'étais en train d'écrire l'état de la cave du mec quand j'entendis une voix au pied de l'arbre. Je jetais un coup d'oeil en bas pour voir de qui il s'agissait. Et non, c'était pas blondasse. C'était la directrice qui était en grande discussion avec un homme qui devait avoir environ une vingtaine d'années, les cheveux marron courts et des fringues à la mode. Le genre de truc qui me fait gerber, sans vouloir vexer ceux qui s'habillent à la mode mais voilà, c'était immonde. La directrice avait l'air flippée et le mec, totalement calme. Elle avait une voix d'hystérique.

-Mais vous ne pouvez pas lui dire ça !!! Vous imaginez un peu comment elle sera détruite ? d'autant plus qu'on me signale que ses agissements sont...

-Voilà bien le problème, madame. Si vous ne lui dites rien, que pensez qui se passera si jamais elle s'énerve un peu trop ? C'est comme ça qu'on se manifeste !!!

"C'est quoi ces conneries ? Et qu'est-ce-qui raconte, l'autre bouffon ? Il fume la moquette, ma parole !!!"

-Tout de même, il est hors de question qu'elle soit mêlée à ce genre d'affaire !! Vous imaginez à quel point la réputation de l'orphelinat en serait ternie ?

-Et bien justement, pourquoi ne pas la mettre à la porte si vous avez si peur qu'elle entache votre réputation ?

-Non mais vous imaginez le procès qu'on risque de me faire pour avoir mit une gamine à la porte ?

-Justement, elle est presque majeure !!

-Elle reste mineure tout de même !!! Je ne pourrais la mettre à la porte que dans un un, presque jour pour jour !!!

-Il n'empêche que vous devez la prévenir. Imaginez un peu si jamais ça la mène à tuer quelqu'un !!!

-Vous croyez qu'elle a besoin de ça pour assassiner quelqu'un ? Elle a déjà failli étrangler une fille de son dortoir, l'autre jour !!! Elle a même laissé des traces d'ongles dans son cou !!!!!

"Pas de doutes possibles, ils parlent de moi. Il n'y a que moi qui ai failli tuer quelqu'un. En l'occurrence, la blondasse"

Bon qu'est-ce-qui me veulent ? Et puis ça fait plaisir de voir à quel point elle est attachée à ses pensionnaires, la vieille !!! Tant pis. De toutes façons, j'en avais rien à foutre. En fait, je crois que j'ai envie de me barrer juste pour la faire chier et entacher la réputation de son orphelinat. Ouais, mais si je fais ça, comment je fais après ? Je vends mon cul pour gagner du fric ? Je vends mes manuscrits ? Alors là, aucun des deux !!!! Je crois que je suis condamnée à rester ici encore une année. Fait chier.

Bon, pas grave. Je vais leur pourrir la vie, ça va être marrant.

Je penchais encore plus l'oreille pour finir d'écouter leur conversation, mais "monsieur" a vite fermé sa gueule.

-Je crois qu'il y a quelqu'un qui nous écoute.

MERDE !!!! Je viens de me griller, maintenant !!! Quelle conne !!!

Bon, allez, calme-toi, ma grosse. Tu restes calme, tu bouges pas et tu attends qu'ils se soient barrés pour respirer de nouveau, ok ?

Le pire, c'est que c'est ce que j'ai fait. J'ai arrêté de respirer jusqu'à ce qu'ils partent. Oui, vraiment, c'est pas une façon de parler. Mais bon, ça m'étonne pas. J'ai toujours eu une grande... comment dire... endurance de ce point de vue. Je pues retenir ma respiration autant que je veux.

Dès qu'ils furent assez loin, je descendais de l'arbre, parce que mine de rien, les branches, même si elles sont énormes, elles font super mal au cul !!! Je crois que je vais encore avoir mal un bon moment, je sais pas pourquoi.

Et si je retournais au dortoir ?

En espérant qu'il y ait personne parce que moi, j'aime personne.