Chapitre 58

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Je me suis faite réveillée par Rin qui bougeait. Bon, il m'avait pas bavé dessus, c'était déjà ça.

-Qu'est-ce-qu'il y a... ? Demandais-je avec ma bonne humeur matinale.

-Elle sont où les toilettes ?

-Au fond du couloir...

Je me suis écroulée sur les oreillers tandis qu'il sortait de la chambre. Je suis de bonne humeur généralement le matin. Je tiens ça de papa. En fait, je crois que je tiens beaucoup de lui. Rin est revenu quelques minutes plus tard s'écrouler sur les oreillers à côté de moi. Je le questionnais :

-Ils sont réveillés ?

-Non, sauf peut-être l'autre abruti qui est enfermé dans la cave.

-T'es allé vérifier ?

-Non mais je l'ai entendu. Il était sur le point de gueuler un peu trop fort donc je suis descendu l'assommer parce que mine de rien c'est chiant.

-T'aurais dû me laisser, j'ai le droit de lui coller des baffes et j'aimerais bien lui clouer le bec pour de bon.

-On fera ça quand on se sera débarrassés de Jill et de l'autre, Alaschose.

-Je me réserve celui-là avec papa.

-Mais laisses-en un peu aux autres !!! Tu veux buter abruti, tu veux buter Alaschose...

-En fait je veux TOUS les buter.

On a tourné nos tête pour se faire face et on a causé de techniques de tortures sympas. Jusqu'à ce que...

-MOON !!! RIN !!! DESCENDEZ !!!

Ça c'était papa. Rin a lâché d'un ton plat et monocorde :

-Grillééééééééés...

-Darkness je vais te buteeeeeeeeeeeer...

On s'est levés en mode zombies et on est descendus à pas lourds dans l'escalier. Je baillais ostensiblement pour montrer mon ennui. Rin, ça le faisait marrer, et ma tête de déterrer encore plus, si bien que j'ai cru qu'il allait tomber dans l'escalier à force de rire comme un dégénéré. Mais bon, je dis dégénéré, mais ne le suis-je pas un peu moi aussi ? Comment ça pas qu'un peu ? Vous avez sans doutes raison, je ne dois pas aller, bien, je n'ai encore trucidé personne correctement depuis environ un mois, ça doit me manquer.

Papa nous attendait en bas de l'escalier, bras croisés et tapant du pied. Avant qu'il n'ait pu prendre la parole, je lui dis :

-Si tu es d'humeur à reprocher le fait que Rin est resté pour la nuit, c'est que Arsi va mieux. Elle est réveillée ?

-Oui, elle est réveillée et elle s'est prise une fumée, maintenant, c'est votre tour. Alors dites-moi mademoiselle Jioba, de quel droit j'ai autorisé le jeune homme ici présent à passer la nuit ici ?

-Tu l'as pas autorisé.

-Alors tu t'es permis de faire n'importe quoi sans ma permission ?

-Pour être franche, oui. Je serais bien mal placée pour te dire le contraire.

-T'as la langue bien pendue on dirait ta mère.

-Je suis aussi sa fille, il serait bien malheureux que je n'ai hérité que de toi.

-Je sais pas encore ce que je vais faire pour te punir.

-Hum... Je peux te souffler quelques idées ?

-Non. Allez manger, je te donnerais ma punition après le petit-déjeuner.

Je le sens mal. Alors qu'est-ce-qu'il va me sortir ? Je vais pas avoir le droit de voir les autres, je vais être consignée dans ma chambre, je vais être privée de tuerie ? Je crois que je vais m'en prendre plein le cul. Au sens propre ou au sens figuré ? J'en sais rien. En fait, je crois que j'aurais rien dû faire. Ce qui fait que maintenant je suis loin d'être en mode RÀF. J'entends Arsi qui s'apprête à descendre et papa qui lui hurle :

Jason the ToyMaker fanfictionOnde histórias criam vida. Descubra agora