Jason the ToyMaker fanfiction

Chapitre 39

Il a mis DES HEURES avant de se réveiller... Je me faisais tellement CHIER... Il y a certaines personnes que je ne comprendrais jamais, comment certains font pour rester des heures à regarder quelqu'un dormir... Je me serais déjà tirer une balle... Mais j'avais un carnet dans lequel écrire, donc ça allait, je me faisais pas chier tant que ça. Par contre, quant il s'est réveillé, j'avais super mal au poignet. Il a commencé à papillonner des yeux puis il m'a regardé en disant :

-Vous êtes qui mademoiselle ?

-Tu peux arrêter de te foutre de ma gueule s'il te plait ? C'est pas drôle.

Je retournais à mon carnet et il a lâché un soupir agacé :

-T'es pas marrante...

-Oui je sais, tu me le dis souvent. Mais le coup de l'amnésique par!s s'être pris un grand choc à travers le crâne c'est pas connu. Tellement connu qu'il en est à bannir, espèce de gamin.

-Non mais tu t'es vue avant de me traiter de gamin ? C'est grâce à toi que je me suis pris plein d'oreillers dans la gueule, je te signale !!

-Non, c'est pas ma faute, c'est Splendor qui a commencé !

-Arrête de reporter la faute sur les autres, Splendor ne fait jamais de conneries !!!

-Même que si et que...

Rien ne servait à argumenter. Pourquoi ? Parce qu'il se foutait ouvertement de ma gueule. C'est quelque chose qu'il maitrise à la perfection. Je lui donnais un petit coup dans l'épaule et ça le fit doucement ricaner.

-Connasse !!!

-La ferme, abruti !!

Il y a longtemps qu'on avait pas eu une conversation aussi joyeuse que celle-là. La plupart du temps, quand il me parlait, il me disait juste que je devais tuer untel ou unetelle et que je devais arrêter de causer à mon interlocuteur, surtout quand je causais à Nathan ou Rin.

Il a tendance à croire que les garçons me tournent autour, mais il a tellement tort !! On est tous comme une grande famille, et je les considère plus comme mes frères qu'autre chose. Quand je le surnomme "papa", c'est pas pour rien, il se comporte vraiment comme s'il était mon père la plupart du temps !!

On s'est insulté en riant quelques minutes avant qu'on reprenne notre sérieux. Je finis par lui demander, après quelques minutes de silence :

-Ça va ta tête ?

-Oui, ça peut aller. J'ai l'impression d'entendre les clochettes du collier d'un de tes poupées, tu sais, Annabelle.

-Non, je ne me souviens pas vraiment de quand on était ensemble, quand j'étais petite.

Il s'est redressé et m'a regardé dans les yeux.

-Moi je m'en souviens très bien. Tu passais ton temps à enquiquiner ton frère et à jouer avec moi, je te racontais des histoires, tu me racontais des blagues et on jouait souvent de mauvais tours à tes ennemis. Quand tu dormais, je n'étais jamais loin et je te fabriquais des jouets. Quand tu faisais des cauchemars, je te rassurais et un jour, quand tu as eu 7 ans et que ton "père" (il a mimé les guillemets au mot père) a commencé à essayer de te battre, il le regrettait tout de suite.

-Attend... tu veux dire qu'il m'a frappé

-Il a essayé. Plusieurs fois. Et uniquement sur toi parce qu'il te croyait faible. Mais il ignorait plusieurs choses : la première, que tu n'es pas tout à fait humaine, la deuxième, que personne n'a le droit de te faire du mal et la troisième...