Jason the ToyMaker fanfiction

Chapitre 18

-Euh... dans ce cas, tu m'expliques pourquoi tu es partie en courant ?

-Parce que je voulais réfléchir un peu. Donc, t'es d'accord ou t'es pas d'accord ?

-C'est un peu moi qui t'ait posé la question alors évidement que je veux que tu deviennes mon apprentie.

-Et pourquoi moi ?

-Parce que d'une part, tu sembles apprécier mes créations et d'autre part, c'est pas tes affaires. Pour le moment.

-Oh, vraiment ?

-Arrête le sarcasme, s'il te plaît. C'est pas drôle et ça me rappelle un certain clown.

-Un certain clown ? Qui ça ? (N.A. : Vous voyez qui c'est, non ?)

-Bon, tu poseras des questions plus tard. Pour le moment, on se casse.

-Attends !!!! Je prends mes affaires quand même !!!

-T'en auras pas besoin. Si c'est que des vêtements, je peux m'en procurer.

-Nan mais c'est pas ça. Je peux récupérer mon sac avant qu'on se barre, s'il te plait ?

Je saisis mon sac et le mis sur mon dis tandis que l'homme de l'ombre attendais quelques secondes en croisant les bras d'un air ennuyé. Avant de partir, je lui demandais :

-Au fait, comment tu t'appelles ?

-Je suis Jason. Jason the ToyMaker.

-Et moi, je vais te massacrer.

La voix. La voix du nouveau directeur de l'orphelinat.

Je me suis retournée... et je n'ai vu que le directeur. Une expression de rage se formait sur son visage et il tenait un fusil à la main. Normal, un fusil dans un orphelinat où des gamins pourraient le choper pour essayer de tirer avec pour voir ce que ça fait. On sent la conscience professionnelle, voir la conscience tout court. Je regardais Jason, intriguée :

-Tu le connais, celui-là ?

-Je ne sais pas. S'il veut me massacrer, ça doit vouloir dire qu'il fait partie des creepyhunters, mais tellement de personnes veulent ma mort que ne me demande si je n'ai pas plutôt buté son frère ou sa soeur.

-Aïe. Triste pour toi, mec.

Le directeur avait l'air surpris que je m'adresse à Jason avec autant de familiarité. Mais il le pointait toujours avec son fusil. Il lui dit d'une voix mauvaise tout en gardant les dents serrées :

-Fait pas le con avec moi, t'as tué mes parents et tu m'as éloigné de ma petite soeur. Maintenant tu t'éloignes d'elle bien gentiment.

Bon, alors de deux choses l'une : soit il vient d'insinuer que je suis sa petite soeur, soit il est complètement nul en construction de phrase. Et franchement, mon option préférée est la deuxième. Jason se tourna vers moi :

-Descends s'il te plait, je vais m'occuper de son cas. Je te rejoins.

-Hoooo... Je peux pas rester pour regarder le spectacle ?

-Moon... C'est quoi ces conneries ?

-Oh vous, fermez-la. Vous n'être personne pour me dire ce que je dois faire !!! Je suis la principale suspecte dans une affaire de meurtre, vous croyez peut-être que je vais venir gentiment avec vous pour finir en taule ?

Je tournais vers la tête de Jason :

-Oui, parce qu'ils m'ont un peu accusé de tes conneries. Enfin, conneries... disons, spectacle, c'est vachement plus correct.

Le directeur me regardait d'un air assez... comment dire... étonné. Je lui sortais une tête bizarre :

-Ben quoi, c'est quoi cette tête ?

Je me tournais vers Jason qui avait l'air vraiment, VRAIMENT content de moi. Sa tête me fit sourire. Sourire qu'il me rendit.

-Bon, on se casse, Jason ?

-Suis-moi, je t'en prie.

-NON ! TOI, TU RESTES LÀ !!!!

Le mec tira sur Jason. Ce dernier recula, chancela quelques secondes avant de se stabiliser sur ses jambes. Sa tête était baissée, et je ne pouvais voir que son sourire, le reste de son visage étant caché par son chapeau. Il redressa lentement la tête et jeta un regard fou. Il s'avança lentement vers le directeur tandis que ce dernier lui vidait le contenu de son chargeur dessus. Il le saisit à sa gorge et je vis que son bras était devenu noir, avec des griffes blanches. Sa voix était devenue plus profonde, plus mauvaise :

-Recommence. Encore. Peut-être que tu réussiras. Ou pas.

Il se pencha encore plus vers son visage et il semblait serrer sa prise, si j'en crois le magnifique bruit venant de la gorge de sa future victime. Je sens que je vais bien me marrer, moi.

-Tu as de la chance que j'ai autre chose à faire que te tuer. D'ailleurs, qu'est-ce-que tu me veux ?

Putain !!! Fais chier, ça aurait pu être marrant !!!

-Tu... as... tué mes parents...

-Ah ouais ? Si tu me dis ton nom, je pourrais peut-être me souvenir de quelque chose.

-Da... Darkness... Jioba...