Épilogue

3.5K 178 66
                                    


This is the way that we love,
Like its forever,
Then live the rest of our life,
Both not together...


La caresse délicatement déposée dans ma nuque provoque une sensation de plénitude dans l'ensemble de mon corps. C'est magnétique entre nous. Je l'ai pas tout de suite compris. Alors j'ai joué au con. Dès la première fois ça a été spécial entre nous. Elle m'a fait rire avec ses réflexions complètement barrées et son manque de pudeur. Elle affiche son corps comme si c'est la chose la plus simple à faire.

Et alors qu'elle retire son t-shirt dévoilant sa poitrine nue mes pensées sont encore une fois confirmées. Ses longues tresses noires, provoquent des chatouilles sur mon estomac, là ou elles sont tombées. Je ne peux pas quitter du regard sa poitrine. À ce niveau là, sa peau est plus claire, ce qui fait ressortir le noir de ses tétons. D'un geste délicat de la main elle relève ma tête pour que je la regarde dans les yeux. Il y a comme un rire dans ses yeux bruns.

-T'es revenu ?

-Où est-ce que tu voulais que j'ailles

Sa voix est plus grave qu'habituelle, son visage est marqué par une forme d'excitation. J'avais jamais désiré quelqu'un comme je la désire elle. Ce n'est pas juste une attirance physique. C'est sa douceur, sa joie de vivre, la lumière qu'elle dégage partout ou elle passe. Une lumière qui cache tellement d'obscurité. De ça aussi, je suis tombé amoureux. De sa fragilité, de la manière désabusée dont elle voit le monde.

En quelques mots, elle pourrait conduire la plus saine des personnes au bord du suicide. Elle parle de la vanité de tout ce qui l'entoure, comme on fait une liste de course.

Je crois que ce qui m'accroche le plus a elle, c'est son côté éthéré. Comme un nuage de fumée, d'un moment a l'autre elle peut disparaître. Il n'y a rien qui la retient, même pas moi. Surtout pas moi. Son besoin viscéral d'indépendance n'est contre balancé que pas ce même besoin de rendre toutes personnes de son entourage heureuses. Même si elle ne l'est pas.

La pression dans mon bas-ventre augmente alors qu'elle se frotte sur mon excitation. Lentement, elle se penche jusqu'à sceller ses lèvres des miennes. Sa poitrine nue contre mon torse, je crève de la sentir. Je la repousse suffisamment pour retirer le t-shirt que je porte. Putain. C'est tellement bon. Comme un réflexe, je pose mes mains sur ses hanches pour encourager le mouvement.

Elle est là, avec moi. C'est tout ce qui compte.

L'une de ses mains glisse sur mon corps jusqu'à la tranche de jean. J'espère très fort, qu'elle la glisse dans mon mon caleçon mais elle n'en fait rien. À la place, elle se redresse et me lance un sourire coquin et c'est dans son propre pantalon que la main disparaît. Elle se masturbe méticuleusement sans me quitter du regard.

La vision me retourne. Elle le désir que j'ai pour elle gonfle encore. Incapable de me retire, je saisis l'un de ses seins. Mes doigts font rouler le téton. Elle gémit et penche sa tête en arrière.

-N'arrête pas, elle murmure.

Comme est-ce que je pourrais ? Alors que le mouvement de son bassin est de plus en plus fort, je peux voir sa main tracer des cercles dans son pantalon où une tache humide commence à apparaitre. J'ai envie de la toucher, j'ai envie de la goûter. Mais nos regards s'accrochent une nouvelle fois et je suis cloué sur place.

Je suis proche. Je vais venir dans mon pantalon comme un ado et j'ai même pas honte. C'est ce qu'elle me fait. Elle me rend complètement paro, dépend des sensations qu'elle provoque dans mon corps.

THUNDERWhere stories live. Discover now