-|40|- « Tout doit être parfait. »

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Léon était resté plus d'une heure avec Red, alors que cette dernière rattrapait tout le sommeil qu'elle avait sacrifié durant ces derniers jours

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Léon était resté plus d'une heure avec Red, alors que cette dernière rattrapait tout le sommeil qu'elle avait sacrifié durant ces derniers jours. Elle semblait enfin en paix, se reposant et cessant de penser aux problèmes des Silencieux.

Mais Léon avait reçu un message de Marcus, lui demandant quand ils pourraient se retrouver pour parler de son affaire. Alors, voyant que Red n'avait plus besoin de lui, Léon avait convenu d'un rendez-vous au même endroit qu'à chacune de leurs rencontres.

Lorsque Léon arriva sur les lieux, il fut étonné de trouver Marcus déjà présent, alors que ce dernier avait été en retard à leurs deux premiers entretiens. Le garçon l'attendait déjà, alors que Léon remarqua que le garçon semblait stressé, à cause sa jambe qui tremblait dans tous les sens.

-Marcus. L'appela Léon.

Le brun releva les yeux vers le détective alors qu'il se leva, il avait besoin de parler et surtout, il avait besoin qu'on le rassure. Léon le vit trembler et s'approcha de lui avant de le prendre dans ses bras. Il sentit Marcus se laisser aller alors que ses épaules se secouèrent à cause de ses larmes.

-Red, elle a dit que ma sœur était sûrement morte.

Léon ferma les yeux en soupirant, cette théorie n'était pas nouvelle pour Marcus étant donné que l'ancien agent de police lui avait donné son avis sur la question, mais le fait de l'entendre de la bouche d'une autre personne, lui faisait réaliser qu'il y avait très peu de chance que sa sœur soit encore de ce monde.

-Je veux pas qu'elle soit morte. Je viens à peine de découvrir qui est ma vraie famille. Mon père a tué ma sœur, avant de se faire descendre au Brésil. Ma mère est en prison pendant encore plusieurs années et mon autre sœur a disparu des radars, et je n'ai aucun moyen de savoir si elle vivante ou non.

-Je suis désolé, Marcus.

Leur accolade dura encore quelques minutes, avant que Marcus ne s'éloigne de Léon en essuyant les quelques larmes au coin de ses yeux.

-Désolé, je suis juste fatigué. Entre l'affaire de ma famille, les révélations et mes problèmes de logement, je suis exténué.

-Des problèmes de logement ? Surligna Léon.

-Ouais, je pensais pas que je resterais aussi longtemps et j'ai plus d'argent pour payer un hôtel, hier était ma dernière soirée au chaud. Je vais voir si je peux trouver des foyers pour sans-abris quelque part en ville.

Léon ne savait pas si c'était une terrible idée ou non, si il s'agissait de son syndrome du sauveur ou non, mais il voulait aider le garçon.

-Si tu veux, je peux t'héberger chez moi le temps de quelques jours.

-Vous feriez ça ?

-Je veux pas que tu passes une nuit dehors. J'ai été flic, je sais ce qu'il se passe la nuit. Et puis, j'ai un canapé qui aux premiers abords ne semble pas très confortable mais qui se révèle être plus agréable que prévu.

RED.Where stories live. Discover now