-|11|- « Elle a été recueillie par les Fantômes. »

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-Alors, tu veux toujours pas me parler ?

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-Alors, tu veux toujours pas me parler ?

Léon souffla, n'ayant aucune réponse à sa question. Il se cala dans sa chaise de bureau tout en faisant face à un petit garçon de près de six ans.

Le policier attrapa le dossier de l'enfant et relut les seules lignes inscrites dans le rapport.

« Garçon retrouvé dans un appartement lors d'une perquisition pour recherche de drogue, les parents on été retrouvé mort dans la salle à manger, transformée en laboratoire à amphétamines. L'enfant n'a jamais été déclaré selon les registres de la ville. Il refuse de parler. Pas d'autre membres de sa famille connu. Doit voir l'assistance sociale. »

Léon relut ses mots encore et encore, ne pouvant pas croire que des parents pouvaient faire vivre un enfant dans une telle situation.

-Est ce que tu as un nom, au moins ?

Mais le petit garçon ne répondit pas, il se contentait de fixer le vide tout en ressassant le passé, l'époque où ses parents étaient encore en vie.

-Léon, je peux te parler ? Intervenu Marc.

Le concernée hocha la tête avant de demander à un agent de police de surveiller le bonhomme assit dans un grand fauteuil.

Léon et Marc s'écartèrent et l'homme comprit que la discussion tournerait autour de l'enfant.

-Des nouvelles sur son identité ?

-Non. Répondit Marc. On a essayé de rependre sa photo partout mais personne ne l'a jamais vu, à croire en réalité qu'il n'est jamais sortit de l'appartement.

-C'est possible ?

-Tout est possible dans cette putain de ville.

Léon lança un regard vers le petit garçon.

-Est ce qu'il a de la famille à ton avis ?

-Non, ses parents n'avaient pas de frère ou sœur alors il n'a pas de tante ou d'oncle, et ses grands-parents sont morts bien avant sa naissance.

Léon soupira, pensant que cet enfant était si jeune et qu'il se retrouvait à vivre un tel enfer, il trouvait ça injuste.

-Qu'est ce qu'on va faire de lui ?

-L'assistance sociale à appelé, elle dit qu'elle ne pourra pas lui rendre visite dans la semaine. Elle est retenu autre part.

-Alors quoi ? On peut pas le garder indéfiniment au commissariat, c'est pas un endroit pour lui.

-Elle a proposé qu'en attendant son retour, on pourrait le placer dans l'orphelinat de la ville. Il paraîtrait que c'est un très bon endroit pour les enfants. Peut être même qu'il pourra parler avec d'autres gosses de son âge.

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