XXII

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"I'm good right now, I won't let me get me

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"I'm good right now, I won't let me get me."

𝟐𝟎𝟏𝟗

𝐂𝐨𝐥𝐨𝐦𝐛𝐢𝐚, 𝐌𝐞𝐝𝐞𝐥𝐥𝐢𝐧 𝟖𝐡𝟏𝟕

Dans un souffle, je reposais pour la énième fois de la nuit mon regard sur l'écran de mon téléphone qui m'affichait l'heure. Il était encore trop tôt pour se lever, mais le soleil était déjà levé. Me reposant lourdement sur le dos contre mon matelas, je me remettais à fixer le plafond, fatiguer par cette nuit où je n'avais presque pas dormi. Mes pensées m'avaient tenues éveiller jusqu'à trois heures du matin avant que je tombe dans un léger sommeil et me réveille deux heures plus tard sans réussir à retrouver le sommeil. Bien que j'étais sur le point d'atteindre le sommet de l'exténuation il m'était impossible de réussir à replonger dans le sommeil et ce n'était presque plus la peine vu l'heure. Puis dormir pour quoi faire ? Faire des cauchemars ? C'était même pas la peine de l'imaginer. Je dormirai mieux ce soir pour cette dernière nuit ici. Aujourd'hui signait le dernier jour pour les QLF qui repartaient demain matin et pour notre part l'avant dernier jour puisque nous passions une dernière journée sous le soleil Colombien demain avant de prendre un vol pour le soir.

En plus d'être épuisé par cette nuit sans fin je me sentais mal. Mal de ressasser tout ça dans mon esprit qui me foutait dans des états pas possible à chaque fois. Le passé n'était pas fait pour qu'on y repense et je m'en voulais presque de me tracasser avec des histoires pareilles et de leur donner autant d'importance jusqu'à me foutre une putain d'insomnie. Mais je n'étais pas la seule à avoir passer une nuit de merde, je le sentais pour mon frère aussi. Je le connaissais que trop bien pour savoir que lui aussi avait passer la nuit à ruminer dans son lit.

J'ai d'ailleurs bien cru qu'il allait sortir de ses gongs lorsque j'étais rentré avec Tarik de notre balade juste après l'incident. Lui était rentré pendant notre absence et m'avait appelé pour me demander où j'étais. Je lui avais donc répondu que j'étais en présence du Corse et que nous n'allions pas tarder à rentrer nous aussi. Quand son regard avait croisé le mien, encore brillant et le visage bouffit par les larmes qui l'avait ravagés, il avait directement comprit qu'il s'était passé quelque chose en son absence. Tarik nous avait laisser seuls dans la cuisine et je n'avais pas perdu de temps pour déballer mon sac auprès de mon frère qui m'avait écouter attentivement en y laissant les dernières larmes dévalées mes joues. Bien que le silence qui régnait en lui en m'écoutant n'envisageait rien de bon. Pendant mon récit j'avais senti la tension et son sang bouillonner en lui tandis que son regard s'était assombrit et sa mâchoire s'était resserrée au fil de mon explication. Fou de rage, il avait été sur le point de quitter la maison pour le retrouver par tous les moyens possible, lui et sa fille mais j'avais réussi à le raisonner. Il ne nous restait plus qu'un jour complet ici et il ne fallait en rien qu'on termine par des vacances gâchées alors qu'on avait passer du bon temps dès la première minute où nous étions arrivés. Mais ça ne l'avait pas empêcher de l'appeler, lui balançant sa rage pour finir par la menacer. Ce qui avait sembler calmer la colombienne à l'autre bout du fil qui n'avait plus dit un mot pour se défendre ou s'excuser.

AIMONS-NOUS EN ENFER Where stories live. Discover now