Tarik et sa bambina.
Avant les gens la rabaissait, maintenant le public l'acclamait.
She never need a man, she's what a man need. But she hated them.
𝐂𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐧'𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐡𝐫𝐨𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞.
(Ademo)
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"From people you know to people you don't."
𝟐𝟎𝟐𝟏
𝐆𝐫𝐞𝐞𝐜𝐞, 𝐒𝐚𝐧𝐭𝐨𝐫𝐢𝐧𝐢 𝟏𝟕𝐡𝟎𝟗
Me figeant complètement, mes pieds restaient cloués sur le sol sans me laisser aucune possibilité de bouger alors que la seule chose qui s'animait dans ce temps qui s'était arrêté brutalement était mon coeur qui battait la chamade. De l'extérieur, la silhouette de mon corps paraissait calme pourtant c'était tout le contraire à l'intérieur. Machinalement, comme si les forces que j'avais en moi me quittait définitivement, mes bras qui avaient été jusque-là en animation, s'abaissaient tout doucement tout comme mes épaules avant que mes mains lâchent ce que je tenais entre mes doigts pour terminer la chute de mes bras ballants et que les deux sacs à mains tombent sur le sol de part et d'autres de mes pieds. Toujours debout, me tenant près de cette entrée que je m'apprêtais à franchir pour quitter cette maison, ma bouche était entrouverte pour laisser l'air difficile et saccadé que j'inhalais avec difficulté s'en aller. L'atmosphère autour de moi était devenue lourde, étouffante, me procurant des vagues de chaleurs et me donnant cette soudaine impression que j'étouffais. Le regard fixé face à moi, je ne savais pas réellement ce que je regardais. En réalité je ne regardais rien de spécial, mon regard était plongé dans le vide total car j'étais seulement concentré sur ces pleurs de détresse dans mon dos qui ne cessaient pas, qui devenaient de plus en plus forts, plus aigus.
Dès la première seconde où les pleurs avaient retentis dans mon dos, me glaçant sur place, j'avais compris.
Qu'est-ce qui m'avait échappé ? Comment j'avais pu échapper à ça ?
Tout ce que je n'avais pas vu jusque-là était sous mes yeux lorsque j'arrivais enfin à tourner la tête lentement, laissant mon regard vitreux se balader dans la maison. Toutes les réponses étaient sous mes yeux dorénavant. Le parc pour enfant sur le sol du salon près du canapé, des jouets et peluches qui trainaient sur le canapé, une chaise haute près de la table à manger du salon, une petite veste jaune pâle qui reposait sur le dossier d'une chaise. Cette veste toute petite qui appartenait à un enfant, cet enfant qui se trouvait actuellement dans la maison que j'avais cru vide et qui m'arrachait une violente vague de frissons qui brûlait ma peau, me faisant légèrement trembler comme une feuille.
Je n'avais rien vu de tout ça il y a quelques secondes auparavant. Il y a quelques secondes auparavant j'aurai quitté cette maison en laissant derrière moi un enfant et rien qu'à cette pensée j'avais une soudaine nausée qui montait en moi, me faisant déglutir.
Le plus dur commençait maintenant pour moi pensais-je lorsque mes pieds se décollaient enfin du sol pour me laisser pivoter dans un demi tour et repartir dans le chemin inverse. Le coeur toujours battant, le corps tremblant, je partais à la recherche de cet enfant, suivant les pleurs qui me menait en direction du couloir qui donnait sur plusieurs pièces.
