Tarik et sa bambina.
Avant les gens la rabaissait, maintenant le public l'acclamait.
She never need a man, she's what a man need. But she hated them.
𝐂𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐧'𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐡𝐫𝐨𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞.
(Ademo)
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"Bad thoughts inside my mind when the darkness comes."
𝟐𝟎𝟐𝟎
𝐍𝐞𝐰 𝐘𝐨𝐫𝐤, 𝐔𝐧𝐢𝐭𝐞𝐝 𝐒𝐭𝐚𝐭𝐞𝐬 𝟏𝟖𝐡𝟐𝟑
Le visage fermé, l'esprit pensif et torturé, je laissais mon regard froid caché derrière une paire de lunettes teintée se perdre sur ma ville colorée par le soleil rayonnant qui défilait sous mes yeux à travers l'une des vitre du véhicule dans lequel je me trouvais avec quelque-uns de mes amies qui discutaient entre eux. Cette ville dont je ne me lassais jamais de contempler et de redécouvrir de nouveau. Silencieuse à travers les échanges qui fusaient autour de moi, je profitais de ces dernières minutes de trajet entre le studio et nos bureaux en guise de repos avant que ma journée de travaille ne reprenne. C'était une après-midi chargée pour moi alors que j'étais déjà prise entre la sensation de vouloir déjà rentrer chez moi pour me retrouver dans mon havre de paix sans personne autour autre que mon fils mais aussi de redouter le moment où j'allais rentrer chez moi et me retrouver de nouveau seule avec mes pensées une fois couché. Je savais déjà que mon emploi du temps assez conséquent n'allait pas me laisser rentrer chez moi avant une heure très tardive, ce qui me laissait donc encore le temps d'appréhender ce moment. Dès que mon réveil avait retentit dans ma chambre, mes yeux s'étaient ouverts sans aucune once de difficulté car le sommeil m'avait encore une fois épargné une nuit de repos paisible alors que j'avais ressenti ce sentiment de lassitude creuser mon coeur comme de nombreux jours depuis quelques temps dès l'instant où mon regard avait croisé la lumière du jour qui se levait pour une nouvelle journée, m'arrachant un soupire avant que je quitte mon lit. En plus de mon esprit qui me tenait éveillé de nombreuses nuits j'avais aussi mon état physique qui m'avait maintenue hors du sommeil plusieurs fois depuis mon opération que j'avais effectuée au Canada et qui s'était très bien passé bien que les douleurs physiques à la suite de ma coelioscopie avaient été pénibles par moment. J'avais passé ma rémission chez moi à Vancouver durant les trois semaines qui avaient suivit l'opération aux côtés de Yovanna, mon frère, ma mère et mon fils qui avaient été tous les quatre aux petits soins pour moi. Yovanna ne m'avait pas quitter depuis qu'elle était entrée avec moi à l'intérieur de l'hôpital jusqu'à la semaine dernière. Depuis les premiers jours où notre amitié s'était crée nous nous étions promis d'être toujours là l'une pour l'autre, dans le bonheur et la joie, le malheur et la maladie. Et la promesse était tenue. Maintenant un bon mois sonnait depuis l'opération et je pouvais dorénavant bouger pleinement comme je le souhaitais bien que je faisais encore très attention à mes efforts, j'étais tout de même contente de pouvoir reprendre une activité physique normale. Cette intervention allait me permettre de pouvoir calmer mes crises d'endométrioses pour quelques temps ce qui allait donc me laisser souffler de ce côté là car j'en avais grandement besoin après ces derniers mois de crises difficiles faites à répétitions.
