VIII

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"'Til the day I die could you be the love of my life ?"

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"'Til the day I die could you be the love of my life ?"

𝟐𝟎𝟏𝟎

𝐔𝐧𝐢𝐭𝐞𝐝 𝐒𝐭𝐚𝐭𝐞𝐬, 𝐍𝐞𝐰 𝐘𝐨𝐫𝐤 𝟗𝐡𝟓𝟒

J'avais comme cette impression d'être dans une bulle dans laquelle j'étais enfermée, depuis plusieurs semaines maintenant, seule.

Pourtant j'étais entourer de ma famille, de mes amis, mais je ne me suis jamais senti aussi seule que depuis ce jour où la nouvelle m'était tombée dessus comme une impression d'avoir le monde qui s'écroulait sur mes épaules. J'avais une maladie. Très souvent méconnue ou bien très difficile à détecter malgré les échographies et IRM. Une maladie que je ne cessais de me ressasser dans ma tête jour et nuit en me demandant bien comment j'allais faire pour vivre avec, pourtant je vivais avec depuis quelques années sans même le savoir. Mais maintenant que je le savais ? C'était un nouveau combat qui commençait pour moi. De nouveaux démons à combattre.

Après plusieurs années à parcourir les cabinets gynécologiques, à voir des médecins, jusqu'à payer des chèques astronomiques pour pouvoir consulter les meilleurs de l'état de New York, le diagnostic était tombé à mes vingt trois ans. Je souffrais d'endométriose.

Ce jour là, assise sur l'une des chaises du bureau de mon gynécologue, ma mère à mes côtés, je n'avais pas cesser de regarder ses kystes endométriosiques dessiner sur ces IRM qui étaient les miennes. Je refusais de croire ce que je voyais de mes propres yeux mais surtout ce que j'entendais de sa part alors qu'il m'expliquait qu'ils étaient plus ou moins gros pour certains, plus ou moins importants pour d'autres mais surtout que je devais être prise en charge très vite pour une opération. Une coelioscopie. Afin de me retirer tout ça. Mais ça n'allais jamais me retirer cette maladie et ces douleurs tel des coups de poignards que j'avais dans le ventre lorsque j'étais en pleine crise jusqu'à être capable de me jeter au sol en hurlant de douleur tant j'avais mal.

L'écoutant à moitié, je le laissais m'expliquer ses craintes qui s'étaient alors avérer être vraies après cette nouvelle IRM qu'il m'avait recommander de faire en soupçonnant une endométriose après avoir vu ses petites boules de quelques centimètres. J'avais des kystes sur les ovaires, la vessie et le vagin. J'avais serré les dents pour ne pas pleurer lorsqu'il m'annonçait que c'était un peu plus grave que prévue. Il y avait quatre stade d'endométriose et j'étais entrain d'arriver sur le troisième. Alors toutes mes douleurs venaient de ça ? Toutes ses nuits à me tordre et hurler de douleur dans mon lit, à ne plus pouvoir marcher ni même pour faire seulement un mètre de distance. Pourtant tout ça m'amenait aussi à une part de soulagement, mes douleurs n'étaient pas imaginaires. Je n'étais pas folle, j'avais quelque chose, je souffrais de quelque chose de précis, d'expliquer et surtout de voyant lorsque je regardais les radios. Ce n'était pas dans ma tête comme me l'avais dis beaucoup de gynécologues que j'avais pu voir, ça n'allait pas non plus seulement passer avec le temps lorsque l'adolescence allait passer comme on me l'avait souvent balancer. Ni même avec de simple médicaments que l'ont m'avait prescrit à chaque fois. Non, c'était bien plus que ça.

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