Tarik et sa bambina.
Avant les gens la rabaissait, maintenant le public l'acclamait.
She never need a man, she's what a man need. But she hated them.
𝐂𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐧'𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐡𝐫𝐨𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞.
(Ademo)
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"Tell me how you hate me."
𝟐𝟎𝟏𝟗
𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞, 𝐏𝐚𝐫𝐢𝐬 𝟖𝐡𝟏𝟕
Entendant mon réveil retentir dans la pièce plongée dans un calme paisible, je m'empressais de saisir mon téléphone pour l'éteindre avant de me recoucher correctement. N'ayant pas un sommeil des plus lourds, le petit corps contre moi se mettait à gigoter avant qu'il ne grogne contre sa peluche m'arrachant un sourire. Je resserrais mes bras autour de lui tandis qu'il resserrait sa peluche contre lui, la tête écrasée sur ma poitrine.
-Maman...m'appelait-il encore dans son sommeil
-Bonjour mon angemurmurais-je contre ses cheveux que j'embrassais ensuite
-Poupouilles s'il te plaît...
Je plongeais le bout de mes ongles entre ses mèches que je caressais tout en passant contre son crâne chevelu doucement. C'était notre petit rituel lorsque nous nous réveillions le matin. En général il ne dormait pas avec moi, me rejoignant seulement le matin ou alors je le retrouvais dans son lit pour que nous nous câlinions tous les deux durant de longues minutes. Mais lors de mes déplacements monsieur savait qu'il allait pouvoir partager toutes ses nuits avec moi dont celle-ci qui était notre première sur Paris pour ce début de mois de juin qui lui aussi allait être chargé. Malgré mon planning plus qu'énorme j'essayais un maximum de passer du temps avec mon fils, de lui faire vivre cette vie d'enfant normal et de lui faire ressentir le moins possible que nous n'avions pas une vie comme les autres, vivant beaucoup de fois cachés des autres. Choses qu'il comprenait mais qu'il ne ressentait pas parce que c'était ce que je ne souhaitais pas. Vivant déjà avec cette pression et ce stresse constant, je préférais encaisser tout ce qu'il y avait à prendre plutôt que mon fils le ressente à mes côtés et ne vive pas à cent pour cent comme il le fallait.
Lorsque j'étais en tournage, j'essayais un maximum de l'appeler entre chaque pauses, de même lorsqu'il ne venait pas avec moi en studio quand je comptais y rester des nuits entières. Même sans être avec lui physiquement, je faisais toujours en sorte de pouvoir être là même à distance. J'avais aussi énormément de chance d'être merveilleusement bien entouré par ma famille et mes amis tous là pour nous.
-Maman il fait soleil dehors ?M'interrogeait-il les yeux mi clos lorsqu'il relevait le visage pour me regarder faiblement
-Oui bébé, le soleil s'est levé il y a pas longtemps lui aussi.
Il laissait lourdement sa tête retombée contre ma poitrine tandis que je nous recouvrais correctement de la couverture malgré la chaleur qui devait commencer à arrivée en flèche dehors. Qu'il fasse froid ou chaud, mon fils avait toujours besoin de se sentir couvert tout comme moi d'ailleurs.
