AIMONS-NOUS EN ENFER

XXX

𝐏𝐚𝐫𝐭 𝐭𝐡𝐫𝐞𝐞

"And I hope I never see the day that you move on and be happy without me."

𝟐𝟎𝟏𝟗

𝐉𝐚𝐩𝐚𝐧, 𝐓𝐨𝐤𝐲𝐨 𝟐𝐡𝟒𝟓

Dans un tendre sourire je caressais les cheveux courts de mon fils enfoui sous sa couette entre toutes ses peluches.

-Tu vas pas étouffer avec toutes ces peluches autour de toi ? Ricanais-je doucement alors qu'il serrait l'une de ses nouvelles peluches contre lui

J'avais eu le droit à un bon monologue de sa part durant tout le trajet jusqu'au airbnb alors qu'il m'avait expliquer que Tarik avait réussi à lui gagner toutes ces peluches parce qu'il était trop fort. En tout, Heaven avait quatre peluches dont une provenant de l'animé Dragon Ball Z. Mon fils ne connaissant pas vraiment les animés, Tarik lui avait gagné cette peluche en lui expliquant le rôle du personnage et en rajoutant un détail qui avait plu plus que tout à mon fils. Qu'il allait lui faire regarder des animés lorsqu'ils allaient se revoir. Ce qui avait eu le don de créer un énorme sourire sur les lèvres de mon petit brun ainsi que des étoiles dans les yeux à chaque fois qu'il m'en parlait, cet à dire en boucle depuis qu'on avait quitté la maison des qlf.

-Non je veux les garder avec moi.

-D'accord mon ange, fais de beaux rêves lui soufflais-je en déposant un baiser sur son front

-Je t'aime maman.

-Moi aussi mon bébé, je t'aime très fort.

Il sortait ses deux petits bras de la couette pour les entourer autour de mon cou dans un dernier câlin que l'on s'offrait avant que je ne le laisse s'endormir doucement aux côtés de sa veilleuse. Je passais ensuite à l'étape de ma mise en pyjama puis de mon démaquillage. Je reprenais ma zone de confort lorsque j'enfilais ma nuisette et définitivement au moment où ma peau était hydraté. En allant me coucher je remarquais de la lumière au bout du couloir ce qui signifiait que le salon était encore allumé. Me doutant bien que ça devait être mon frère, je longeais le couloir puis le cherchais du regard une fois être entré à l'intérieur de la pièce. Ma recherche s'effectuait très vite quand je l'apercevais assit sur le balcon, capuche sur la tête, carnet sur ses genoux. Il devait être en pleine composition. Enfilant sa veste qu'il portait dans la soirée et qu'il avait laisser échouer sur le canapé, je m'avançais ensuite jusqu'à lui. Effectivement, lorsque mes jambes nues faisaient face au vent frais de la nuit, je ne regrettais pas d'avoir emmitouflé le haut de mon corps dans sa veste.

En m'entendant arrivé dans son dos, il avait relever la tête pour me sourire sous l'ombre de sa capuche avant de reposer son regard sur son carnet. N'ayant pas tellement envie de dormir et hésitant moi aussi à composer lorsque j'allais retrouver mon lit, je m'asseyais à ses côtés sur la chaise de libre puis appréciais le calme paisible de la nuit.