XXXVI

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"Put out the fire before igniting

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"Put out the fire before igniting."

𝟐𝟎𝟐𝟎

𝐂𝐨𝐫𝐬𝐢𝐜𝐚, 𝐏𝐨𝐫𝐭𝐨 𝐕𝐞𝐜𝐜𝐡𝐢𝐨 𝟗𝐡𝟎𝟕

L'appel téléphonique de Tarik était survenu il y'a deux jours et depuis cela, l'ambiance était froide. Tant bien que mal, Tarik avait tenter de garder la face, tenter de profiter des derniers jours à passer ensemble ici avant que je ne reparte mais la contrariété n'avait fait que maquiller son visage. J'avais essayer de lui changer les idées, nous étions sortis nous balader, nous avions même fait un restaurant hier soir à l'écart des regards dans un endroit qu'il connaissait bien lorsque je l'avais vu saluer le patron. Mais rien n'y faisait.

Aujourd'hui marquait nos derniers moments tous les deux alors que les qlf, du moins quelques-uns, arrivaient dans la matinée pour passer quelques jours sous le soleil hivernal de la Corse alors qu'une seconde partie arrivait demain. Tandis que moi, je repartais demain dans la soirée en direction de Miami pour retrouver les miens dont mon fils qui me manquait terriblement bien que cette première expérience de voyage sans lui m'avait tout de même fait un bien fou. Je m'étais retrouver avec la femme que j'étais, mettant en pause mon rôle de maman durant un petit moment mais que j'avais hâte de reprendre lorsque j'allais retrouvé le petit homme de ma vie. Un fin sourire étirait mes lèvres comme à chaque fois que mes pensées me dirigeaient vers mon fils mais se fanait très vite lorsque je repensais à la situation actuelle qui me tracassait. Le visage et l'état d'esprit encore endormi, je relevai les yeux pour les poser sur Tarik. Fixant le plafond, pensif. Pourtant son regard dégageait à la fois ce sentiment de vide qui l'habitait. Il était prit entre le fait d'être tirailler par les souvenirs, la colère, la nostalgie face au vide, au trou noir qui lui faisait face. Son visage était prit par la tourmente me poussant à m'avouer que ça ne me plaisait pas de le voir comme ça, ça me tracassait et me laissait pensive parce qu'un tas de questions se posaient à moi dont je n'avais pas les réponses.

Ses traits étaient tirés par la fatigue, les traces sombres des cernes creusant le dessous de ses yeux parlaient pour lui. Il n'avait pas dormi de la nuit, éveiller par ses pensées et par l'appel téléphonique qu'il avait reçu de la part de son frère, Nabil.

Me rapprochant de son corps qui dégageait une vague de chaleur, je déposais ma main sur sa poitrine, attirant son attention comme si je venais d'éclater la bulle dans laquelle il était enfermée, emprisonner, à l'aide d'une aiguille. Ses yeux sombres se déposaient sur moi, alors qu'il me regardait maintenant attentivement. Ses yeux dégageait quelque chose de sombre et noir pourtant cette façon de me regarder ne m'était pas destiner mais plutôt adresser à son état d'esprit qui le travaillait.

-Comment tu te sens ? L'interrogeais-je d'une voix presque inaudible accompagner d'une caresse contre la peau de son torse

-J'sais pas, j'ai la haine qu'elle veuille revenir dans ma iv alors que j'ai tiré un trait dessus depuis des années.

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