Tarik et sa bambina.
Avant les gens la rabaissait, maintenant le public l'acclamait.
She never need a man, she's what a man need. But she hated them.
𝐂𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐧'𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐡𝐫𝐨𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞.
(Ademo)
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"You're my partner in crime."
𝟐𝟎𝟎𝟓
𝐔𝐧𝐢𝐭𝐞𝐝 𝐒𝐭𝐚𝐭𝐞𝐬, 𝐇𝐚𝐫𝐥𝐞𝐦 𝟏𝟐𝐡𝟓𝟔
La sonnerie retentissait dans tout l'établissement nous libérant enfin d'une bonne matinée de cours mais surtout d'une énième matinée qui nous rapprochait tous un peu plus de la fin. Fin qui voulait dire bal de promo mais surtout diplôme de fin d'année. Les élèves sortaient en trombe des classes, slalomant entre eux, s'arrêtant devant leur casier pour vider leur cahier de la matinée et les remplacer par ceux qui allaient prendre place pour l'après-midi. Certains chahutaient entre eux tout en se dirigeant à l'extérieur ou tout droit vers la cafétéria pour manger. Tandis que j'étais aux côtés de Yovanna pour sortir à notre tour de notre classe après avoir laisser le troupeau d'animaux qu'était notre classe sortir en premier.
J'étais prise entre le soulagement d'une demie journée de cours terminée et une douleur vive et immense qui s'était installée dans mon ventre depuis près d'une bonne heure et qui ne faisait qu'accroitre plus les minutes passaient. Mais cette douleur n'était en rien anodine, j'avais l'habitude malheureusement. Je la connaissais depuis plusieurs années maintenant, mais après plusieurs visites chez le médecin et gynécologue je n'avais rien. D'après eux. Pourtant, au plus profond de moi et de mes entrailles je sentais que quelque chose clochait dans mon corps et sur ma santé. Qu'il y avait quelque chose. Que mon corps m'alertait de quelque chose d'anormal. Certe je n'étais pas médecin, je n'y connaissais rien mais je connaissais mon corps. Je ne me plaignais jamais pour rien, je n'étais pas non plus douillette en général. Mais quand mon corps criait douleur c'est qu'il se passait quelque chose. En revanche, je n'avais jamais pu mettre un mot sur ses douleurs qui m'envahissait le corps tout entier me tordant de douleur jusqu'à hurler beaucoup trop de fois lorsque ça m'arrivait. Les appelant donc seulement, des maux de ventre pour le moment.
-T'es sûr que tu veux pas qu'on aille à l'infirmerie ? S'inquiétait Yovanna qui était au courant des douleurs qui me prenait bien trop souvent
-Non...ça servira à rien je sais déjà ce qu'elle va me dire grimaçais-je en passant ma main sous mon tee-shirt pour pouvoir appuyer sur le bas de mon ventre
-Seriously ma biche, faut que t'ailles consulter ailleurs que ton médecin généraliste et ta gyneco à la con. Même moi je le vois bien qu'un truc cloche et que c'est pas seulement des douleurs de règles que tu as. Ta mère en pense quoi ?
-Qu'est-ce que tu veux qu'elle en pense à part s'inquiéter à chaque fois qu'elle m'entend hurler de douleur en pleine nuit ? On est déjà aller à l'hôpital mais les examens n'annoncent rien à chaque fois.
Avant de se rendre dans le parc en face de notre lycée, nous passions à nos casiers pour pouvoir vider nos sacs à notre tours tout en continuant de discuter sur mes douleurs qui restaient tout de même un mystère pour moi. Surtout que ces douleurs venaient généralement quelques jours avant mes règles mais surtout pendant. Sauf qu'elles s'étaient amplifier depuis quelques mois, allant à apparaitre lorsque je n'étais pas du tout en période à recevoir mes règles. Cet à dire qu'elles pouvaient maintenant me prendre de jour comme de nuit, règles ou non, me pliant en deux à n'importe quel moment alors que quelques secondes avant j'allais pourtant très bien. Ce qui commençait sérieusement à être invivable pour moi.
