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"After laughter comes tears

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"After laughter comes tears."

𝟐𝟎𝟏𝟕

𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞, 𝐏𝐚𝐫𝐢𝐬 𝟗𝐡𝟎𝟕

Bougeant ma tête au rythme de la prod qui passait dans le studio, j'écoutais attentivement ma voix démarrer dessus avant d'lever la main pour faire signe d'arrêter l'écoute de ce qu'on était entrain d'faire. Assit sur sa chaise roulante, NKF s'retournait vers moi attendant l'avis que j'allais donner.

-J'sais pas y'a un quetru que j'kiffe pas là.

-Ouais moi non plus, j'pense que les basses sont trop fortes sur ton passage.

-J'suis d'accord mais y'a heja en plus, faut que j'le recommence ça m'satisfait pas.

-J'vois bien, mais il est neuf heures du mat là Tarik et t'es là depuis minuit donc j'pense que tu devrais t'accorder une pause et repasser demain.

Il avait pas tort. D'puis la merde qu'avait foutu mon p'tit reuf avec la mexicaine j'mettais enfermé en studio pour composer derrière l'mic ou derrière une feuille pendant qu'lui s'laissais aller comme une khra enfermé entre quatre mur dans son appart. Hassoul, c'était l'quotidien que j'avais pris d'puis bientôt deux mois et c'était long. J'bossais pour deux, au début ça m'gênait pas parce que j'arrivais à avancer à mon rythme tout en terminant quelques textes que j'avais laisser d'técô mais là ça commençait sérieusement à m'taper sur l'système alors j'pouvais bien m'laisser quelques jours d'répit pour m'poser le cul et m'branler les couilles, cet à dire faire walou sur mon canap.

-Ouais t'as raison, j'vais filé. T'façon ça sert à rien que j'insiste sur ce son j'y suis d'puis trois jours et j'force pour que dalle.

Non loin d'me contredire j'avais que son silence en retour, t'façon j'avais pas besoin d'une réponse puisque j'savais que quand j'bloquais sur un truc et que j'forçais comme le têtue que j'étais c'était encore pire et j'faisais d'la merde. Donc fallait que j'm'arrête là avant d'craquer mon slip.

-Tu sais si ton reuf à terminé son couplet sur la prod que Vegas lui a donné ?

Attrapant ma casquette sur l'canapé j'me tournais vers lui avant d'rire jaune.

-Il l'a même pas touché d'puis.

Ma réponse le faisait lever les yeux au ciel mais j'y étais pour rien. Avant même que la grecque s'taille il y arrivait pas, donc c'est pas maintenant qu'il allait s'déboucher le cul pour commencer son putain de texte qu'était en suspens depuis plusieurs mois. Mais j'lui foutais pas la pression, j'avais rien à écrire dessus à part peut-être caler deux trois phrases c'était mon p'tit reuf qui se chargeait du reste puisque la prod l'avait inspiré de ouf quand on l'avait écouter. Inspiré d'mon cul ouais.

AIMONS-NOUS EN ENFER Où les histoires vivent. Découvrez maintenant