[CETTE HISTOIRE EST LE TOME 2 DE DUMB BITCH MERCI]
En continuant de se convaincre qu'il détient un contrôle inébranlable sur sa vie, Jisung risque très vite d'atteindre ses limites. Il garde cette attitude posée, qui frôle le détachement, et qui par...
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Don't get too close, it's dark inside.
Il ne restait qu'une chose à faire pour faire le point sur la situation, faire partir tous les non-dits et les actes manqués. Bien sûr, il fallait bien un endroit où la réception du signal déconnait. Jisung avait parlé à Changbin, il lui restait à contacter Hyunjin.
Mais impossible de le joindre.
Il avait laissé couler le premier jour, supposant que tout le monde était de toute façon épuisé après leur sortie à Jeju. Le lendemain non plus il n'a pas relancé.
Puis un jour, il a eu un mauvais pressentiment.
Jisung à 12h08 :
Il y a un problème ?
Encore une fois, Hyunjin ne lui a pas répondu. Discrètement, Jisung a cherché à contacter Minhee pour savoir si le dialogue était aussi pauvre de son côté. Bingo, Hyunjin était encore en vie, mais même pour son camarade, les échanges étaient quasi inexistants.
Ce n'est que le troisième jour, alors que Jisung s'occupe comme il peut dans sa chambre, qu'il reçoit une notification sur son portable :
Hyunjin à 11h25 :
Désolé... Je t'expliquerai.
Mais quelques maigres mots après un silence radio complet, il ne peut pas s'en contenter.
Jisung descend des escaliers avec une sensation étrange dans l'estomac. Il ne sait pas s'il est inquiet ou en colère, peut-être un peu des deux. Pendant trois jours Hyunjin a fait l'autruche, alors que juste avant, il lui rappelait que Jisung devait parler à Changbin. La discussion qu'il a eue avec son meilleur ami n'a clairement pas été des plus douces et tout de suite après Hyunjin s'est volatilisé.
Un simple message comme celui-là, même s'il a le mérite de montrer que le brun ne l'a pas blacklisté, ne l'aide en aucun cas à s'y retrouver. Et sur le moment, Jisung ne sait pas quoi faire.
Sa mère l'intercepte dans le salon, quand elle le voit passer tel un éclair le long de la pièce.
— Jisung ? l'appelle-t-elle, n'ayant même pas vu sa flagrante contrariété. Tu veux qu'on aille faire les courses pour la semaine prochaine ou tu comptes commander ?
Jisung s'arrête et pivote, ses sourcils se froncent.
— Pardon ?
Sa mère termine de plier ses vêtements et de les disposer dans un bac. Elle lève les yeux vers son garçon, tord sa bouche en remarquant qu'il semble tout à coup largué.
— Ne me dis pas que tu as oublié ? Ton père et moi allons à une formation à Busan avec d'autres collègues de bureau, ça durera toute une semaine.
