[CETTE HISTOIRE EST LE TOME 2 DE DUMB BITCH MERCI]
En continuant de se convaincre qu'il détient un contrôle inébranlable sur sa vie, Jisung risque très vite d'atteindre ses limites. Il garde cette attitude posée, qui frôle le détachement, et qui par...
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We were too close to the stars.
— T'as un de ces culots Hwang Hyunjin.
Le timbre de Jisung fait suite aux paroles du brun, la phrase faiblit, décrémentielle dans un souffle plus rauque. Hyunjin sent les jambes de son camarade entourer ses hanches, comme ses bras qui passent derrière sa nuque. En quelques secondes, leurs torses s'écrasent l'un sur l'autre et quelque chose de brûlant vient prendre place à chaque contact de leur peau.
— Me dire ça en ayant encore toutes tes fringues...
Hyunjin lui chope la bouche, ses mains passant dans le creux de ses reins, descendant à ses fesses pour d'un mouvement porter Jisung contre lui. L'étreinte est sûrement trop puissante. Continuant à plonger dans la peau de l'autre, Hyunjin attrape la lèvre inférieure de Jisung entre ses dents, provoquant le bref glapissement de ce dernier. Ils ne se souviennent pas avoir déjà été aussi réactif au toucher de l'autre, à chaque microcontact, qui va plus loin, qui se mêle au sensoriel plus qu'à ce qui se présente en surface.
Ils bougent presque à l'aveuglette, leurs sens totalement dirigés vers l'autre ; le reste, le décor, ce qui les entoure n'est qu'un amoncellement de choses. Jisung sent Hyunjin tourner, toujours cramponné à lui, l'embrassant avec une ferveur presque inédite. Le matin s'élève et le ciel devient moins froid, le jour reprend les rennes et dans leur souffle qui se cherche, Jisung laisse le jeune homme l'allonger sur son lit, se placer au-dessus de lui. Il a du mal à totalement se rendre compte d'à quel point la tension entre eux les avait tenus en haleine, comment quelques mots, quelques caresses, et quelques vérités les ont aussi rapidement poussés vers une telle implosion. Ils ont à peine le temps de respirer correctement, c'est comme si le temps manquait, comme s'il y avait une lueur, coincée quelque part entre toutes leurs failles.
Lorsque Hyunjin se détache finalement de ses lèvres, Jisung se surprend à inspirer plus fort, relâchant les épaules, son dos fond entre les draps. Les yeux fermés, il sent la bouche du jeune homme serpenter contre sa gorge, descendre vers le col du t-shirt, juste assez grand pour laisser entrevoir sa clavicule. Les mains de Hyunjin passent telle une plume au-dessus du tissu, accompagnant le frottement du textile contre son épiderme en feu. Malgré l'ardeur, la pulsion des premières minutes, ils reprennent peu à peu le contrôle de leurs mouvements. Vient alors ce qui semblait manquer dans leurs précédentes coucheries, durant des parties de jambes en l'air dénuées de sentiments : la délicatesse. L'approche n'est plus la même, ils ont envie de se découvrir. Ils ont beau connaitre le corps de l'autre, c'est une surface muable, qui se renouvelle, qui change. Qu'y-at-il plus loin, sous les crevasses ?
Jisung mord sa lèvre et son bassin réagit de lui-même, il tend le cou, les yeux vitreux, pour voir ce qu'il se passe devant lui. Avec une lenteur indescriptible, les doigts de Hyunjin se faufilent sous le bas de son t-shirt, remontant doucement, dévoilant une première part de peau, sous le nombril. Jisung soupire plus fort quand Hyunjin y dépose ses premiers baisers, la main du roux ne tarde pas à aller se loger dans sa chevelure en bataille, accueillant ses attentions avec autant de délectation que d'impatience.
