Parcelles

12. Pluie.

12 décembre. 

Je te fais une devinette: 

1- Dans quel fiction Harry porte un bandana heiiiiiiin? 

2-Dans quel fiction on peut parler de pubis et de poils et de dessin sur le corps et de joint et de sexualité heiiiiiin? 

DANS CACTUS OUI. :) 

-

Harry. 

Elle était en train de me faire des nattes, alors que j'étais couché sur le ventre, contre le matelas gonflable de piètre qualité. 

La pluie frappait contre la toile de la tente et heureusement, nous avions mis assez de produit imperméabilisant pour nous protéger du déluge qui frappait depuis quelques heures. 

O jouait, sur mon téléphone cellulaire. 

Et Neva chantait doucement, tout en tressant mes cheveux. 

-Tu sais, chuchota-t'elle en continuant de jouer dans mes cheveux, j'espère que tu me protégeras si l'on se fait attaquer par un lynx ou genre... un serpent. 

-Je vais battre le lynx qui t'approchera, je te le promet, murmurais-je en souriant. Mais si c'est un serpent, je ne te promet rien, parce que j'ai vraiment peur des serpents. 

Elle arrêta tout mouvement, avant de pencher sa tête tout près de la mienne. 

-Harry, tu vas battre le serpent aussi, m'ordonna-t'elle en essayant de ne pas sourire. C'est toi le garçon, c'est à toi de me protéger. 

Je roulai sur le dos, soupirant. 

-Regarde les préjugés de merde que tu es en train d'utiliser, Neva Stenson. Tu fais de la généralisation abusive, tu le sais? Madame-je-suis-une-bohème-qui-veut-que-tout-le-monde-fasse-l'amour-et-que-tout-le-monde-soit-ouvert-d'esprit... 

Elle me regardait en rigolant, ses jolis yeux noisettes éclatant de lumière. 

-Si tu ne me protèges pas des serpents et que l'on réussit à survivre par miracle de cette attaque sanglante, c'est clair que je ne te donne plus le droit de t'approcher de mes seins, murmura-t'elle en souriant, en coin. 

-Je m'en fous, dis-je en roulant sur le ventre, rigolant. 

Attrapant ma main, je souris lorsqu'elle la déposa contre sa poitrine nue. Neva, comme à son habitude, ne portait qu'une petite culotte turquoise. 

-Je sais que tu ne t'en fous pas, parce que je sais que tu aimes mes seins. Et donc, puisque tu ne vas pas me protéger et qu'on va mourir, attaqués par des serpents, faudrait peut-être en profiter une dernière fois, non? 

Me tournant encore une fois sur le dos, je soupirai en regardant Neva. 

-Tu me prends toujours par les sentiments, murmurais-je en souriant, la fixant. 

Elle en profita pour me chevaucher, son bassin contre le mien. Ma main était encore sur son sein. 

-Parce que tu es une faible, Harry, murmura Neva en s'approchant de mon visage, un sourire aguicheur sur les lèvres. 

-Je ne suis pas un faible, Neva. C'est juste que depuis la fois où nous avons failli mourir dans une putain de voiture dans le désert, je préfère profiter de tous les moments que j'ai, avec toi. Comme ça, si on meurt dans une semaine, attaqués par des serpents ou dans quelques secondes, d'un empoisonnement alimentaire, j'aurai eu la chance de jouir une dernière fois, grâce à toi et tes seins. Tu comprends? 

Elle hocha la tête, avant de se coucher contre moi, sa tête arrivant dans le creux de mon cou. 

-Je comprend mieux, maintenant, pourquoi tu cèdes à chaque fois que je parle de mes seins.