Ton cadeau.

124 12 3
                                    

Bonjour à toi, jolie personne.

alors voilà, c'est mon cadeau de noël pour toi, c'est ce petit chapitre philosophique et inspirant, enfin, je l'espère, dans lequel je te parle de 2017 et de 2018.

Premièrement, j'espère que tu as passé un joli noël et que tu t'es beaucoup amusé, que t'as eu de jolis trucs et que tu as passé des jolis moments familiaux.

tu sais quoi? on est le 28 là et j'ai pas encore pleuré!!!!!!

tu sais d'habitude, je pleure toujours, genre le 26, parce que c'est terminé. Et cette année, j'avais prévu le coup et j'ai organisé une soirée, le 26, avec ma mère et ma soeur, on est allée voir Casse-Noisette, en ballet.

J'ai pleuré le 24 un peu, en lisant la carte de ma mère, parce qu'elle me parlait de 2017.

Et cette année, elle a été vraiment cool, mais super difficile aussi.

Alors j'ai commencé 2017 en passant une journée dans un fleuriste, pour ensuite m'y faire engager. Y'avait la planification de Disney, mais aussi le boulot: j'avais terminé l'école, je travaillais au fleuriste et je me suis rendue compte que ma vie, c'était ça, c'était le boulot.

Ce fut un peu difficile, d'apprendre à vivre dans cette nouvelle routine et d'indirectement, ça m'a fait m'éloigner encore plus de toutes mes amies, parce que j'étais épuisée donc quand je terminais de travailler, j'allais direct me coucher.

Y'a eu Disney, le printemps et une grande montée d'énergie parce que c'était la belle température et mon voyage en France qui approchait de plus en plus rapidement, pour aller voir mon amie Lucie.

Y'a eu quelques difficultés au boulot, je devais apprendre à m'affirmer davantage. Y'a eu la coach de vie, le début un peu de cette grande solitude que je ressentais parce que ma soeur avait maintenant un copain et que je me rendais compte que toutes mes amies n'étaient plus sur le même rythme de vie que moi (école/boulot).

Y'a eu l'été, une grande pression de passer mon permis de conduire par mes proches et inconsciemment, je devenais de plus en plus dépendante affective de Lucie.

Puis y'a eu le jour où tout à chié. En fait, je me suis rendue compte que je commençais à paniquer quand Lucie ne me répondait plus. Je me demandais si j'avais dit ou fait un truc de travers, je me demandais si j'étais énervante, si elle était toujours autant mon amie. Donc je me suis dit, je vais lui écrire un message, lui dire que je me sens un peu délaissé, ces temps-ci et tout, bref, je voulais savoir si y'avait un truc.

On devait être à 1 mois et demi de la date de départ du voyage.

Elle m'a répondu et je ne m'attendais pas à cette réponse, j'ai été m'informé sur la dépendance affective et je m'y suis totalement reconnue, en plus de réaliser que si j'avais autant peur de la
brusquer ou de la perdre, c'est parce que je la vénérais tellement et qu'on partageait tellement de rêves communs, qu'inconsciemment, j'en suis venu à croire que sans Lucie, je ne réalisais rien. Elle était celle qui me faisait sortir de ma zone de confort. J'ai jamais eu une grande estime de moi, de voir que Lucie m'aimait autant, qu'enfin, j'avais trouvé une vraie amie, une âme soeur, j'avais trop peur de la perdre et de me retrouver seule, sans rêves, sans futurs.

J'ai tout expliqué. Je me suis excusée d'être comme je suis. Parce que je détestais comment je me sentais, inquiète dès qu'elle avait des opportunitées/des sorties entre amies... Vraiment, j'aurais souhaité ne pas devenir dépendante d'elle.

Dès que j'ai réalisé tout ça, j'ai décidé de retourner voir une psy, alors que Lucie me proposait de prendre une pause et d'arrêter de s'écrire pour que chacune, on digère cette crise.

ParcellesWhere stories live. Discover now