Chronique au cœur de mes histoires impossibles

Partie 38

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Merci de me lire et de suivre l'histoire de ma vie.

Lundi 10 Mars 2014

C'est la rentrée, c'est une belle journée, il y a du soleil. Je suis trop heureuse de retrouver Maya, on se voit et on se raconte tout Los Angeles, l'Algérie, Ryad, Younès, Yanis... Elle est contente que je l'ai écouté pour Ryad.

Au soir après les cours je mangeais devant la tv quand je reçois un snap de Naim.

Naim : c'est qui Younès ? Ton gars ?

Qui dit Naim dit Yanis... Dit Ryad... Qu'est-ce que je devais répondre... J'étais gênée... Mes mensonges se refermaient soudain sur moi...

Moi : non

(...)

Msg pour Younès : mdr Naim me demande si tu es mon copain

Younès : et tu as dis quoi ?

Moi : j'ai dis non

Younès : pourquoi ?

Moi : comme ça, j'aime pas raconter ma vie

Younès : ah

Moi : ça te dérange ?

Younès : un peu, tu aurais du dire oui

Moi : mais je fais ce que je veux

Younès : ok

Moi : bref tu fais quoi sinon ?

Younès : rien

Moi : olala tu vas encore me saouler

Puis la conversation est partie en eau de boudin, on s'est disputé, je pense qu'on ne voyait pas trop les choses de la même façon. J'avais toujours eu une certaine liberté dans ma vie et je voyais Younès comme celui qui me privait un peu de tout ce que j'avais toujours eu et je ne l'acceptais pas. Je voulais que rien ne change. Peut-être que je n'étais pas prête pour cette relation de couple.

SNAP YANIS MALEKI : « ça va mon nounours ? »

Je souris devant sa petite tête qui fini par s'effacer quelques secondes plus tard... On s'est mit à discuter un peu jusqu'au coucher et ça faisait du bien mais notre histoire était en stand-by, soit il venait à moi soit c'était en quelque sorte terminé car j'avançais de mon côté.

(...)

Le lendemain, je me prépare pour aller en cours, la routine de tous les jours. J'ai fais la route seule ce matin là, je réfléchissais un peu à tout ce qui  se passait... J'en avais marre de me disputer tous les jours avec Younès, je n'étais pas idéale pour lui mais je n'étais pas prête à lui offrir tout ce dont il avait besoin, ce n'était pas notre moment. J'étais lassé de lui, j'avais plus envie d'être « sérieuse » j'avais envie de faire n'importe quoi, de vivre au jour le jour. J'avais envie d'aller au bout de mon histoire avec Ryad. Un klaxon me sort des mes rêveries mais je ne vois personne. Au loin je pense reconnaitre la voiture de Souleymane.

J'arrive au lycée, je monte les escaliers et croise Naim et Souleymane.

Naim : wesh

Moi : ça va Naim ? Tu m'as abandonné ce matin

Naim : mdr j'étais pas chez ma garnd-mère aujourd'hui

Moi : oui je me suis doutée

Je lance un regard à Souleymane qui me fixait tout du long, il ne baisse pas le regard, je regarde Naim et repose mes yeux sur lui et il ne daigne pas changer de direction.