After Chronique 49

1.9K 45 39
                                    

MSG pour Khalid : je vais rentrer en France, je viens d'avoir un désaccord avec ma propriétaire et je ne vois pas l'intérêt de rester surtout si je peux travailler à distance... Donc je vais en parler à ma mère et ma responsable puis si c'est ok je prendrai mes billets et je rentre définitivement

Khalid : ce sera sans regret ?

Moi : sans regret, c'est la fin d'une belle histoire

Khalid : et le début d'une nouvelle...

Je souris devant ce message, je savais que ce qui m'attendait ne pouvait qu'être plus beau. J'y croyais du plus profond de mon être...

Je me couche, essaie de trouver ma place, lance une vidéo d'ASMR pour m'endormir. Je suis rapidement éjectée au bord du lit.

Younès : tu prends toute la place

Moi : mdrrrrrrr attends attends regarde ton cul s'il te plait rappelle toi qu'il prend naturellement de la place

Younès : franchement je te supporte plus je suis à bout

Moi : ptdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

Je pleurais de rire, en boucle, c'était tellement irréaliste.

Moi : t'es sérieux ?

Younès : ...

Moi : bonne nuit Younès

Je lève la tête, dépose un baiser sur sa joue et lui tourne le dos.

(...)

Le lendemain, j'envoie un message à ma mère pour lui en parler, avoir son avis puis je prépare un mail pour ma responsable. Je ne voulais pas abandonner lâchement mon travail mais simplement travailler depuis chez moi, en France. Normalement ça allait être acceptée mais je voulais être sûr... Ma mère elle était d'accord, elle trouvait le temps long.

J'essayais d'être positive et d'y voir une réponse à mes multiples prières, 2 mois de plus dans cette situation auraient été insoutenable. Je ne vivais plus, je survivais. J'avais la peur constante qu'il m'approche chaque soir qui suivait une journée de reproches, de pics, de dénigrements... J'étais arrivée au bout. Par moment j'avais l'impression qu'il s'en rendait compte et que petit à petit on devenait ami... Younès me parlait de son style de fille ou autre... J'espérais. Je lui souhaitais d'être heureux, du plus profond de mon cœur. Mais pas avec moi.

Ça faisait 2 semaines qu'il ne m'avait pas approché, je commençais à y croire, à croire qu'il me laisserait ma liberté, enfin.

Moi : ma mère est ok pour que je rentre et ma responsable aussi, je sais que tu veux rester donc si tu veux c'est ton choix y'a pas de soucis mais moi je rnetre

Younès : je vais rentrer aussi y'a rien à faire ici

Moi : mdr c'est ce que je te dis depuis 1 mois

Younès : n'importe quoi

Moi : comment j'aime pas quand tu veux me faire passer pour une folle

Younès : tu veux rentrer quand ?

Moi : samedi

Younès : c'est quand ?

Moi : dans 3 jours

Younès : déjà ??

Moi : oui j'ai des réductions pour le transport vu que j'avais annulé les anciens

Younès : samedi les billets sont cher, jeudi prochain ils sont moins cher

Moi : je rentre samedi je reste pas 1 semaine de plus ici j'en peux plus

Chronique au cœur de mes histoires impossiblesDonde viven las historias. Descúbrelo ahora