After Chronique 32

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« J'ai fini wanted moi j'veux la vie de rêve »

Il faisait froid ce jour-là, je mets un gros pull, un jean, des bottines. Je ne pensais qu'à cette journée, j'avais hâte de passer un moment simple, avec lui. A 11h, j'avais la petite pression au ventre, du fait que j'allais le voir, j'avance en direction de ma voiture. Je sors du bâtiment.

APPEL ENTRANT : Khalid

Moi : allo ?

Khalid : j'ai une mauvaise nouvelle...

Moi : quoi ?

Khalid : je suis bien parti à la gare hein... Je suis dans le train... Mais pas le bon

Moi : comment ça ?

Khalid : il y avait du monde et des gens galéraient à faire entrer leurs valises alors j'ai aidé tout le monde puis ça avait l'air d'être le bon train et là il vient de démarrer et je vais en direction de *******

Moi : ah, ben c'est pas grave euh... Désolée

Khalid : je fais au plus vite

Moi : hein ? Non c'est tout ça va te faire trop de voyages etc laisse tomber

Khalid : pfff c'est ça d'être altruiste mdr

Moi : ouais

J'avais pas trop envie de rigoler. Je pense que c'était un signe de Dieu, qu'il fallait que j'arrête et au plus vite, c'était mieux pour moi. J'étais dégoutée parce que Khalid c'était en quelque sorte tout ce que j'avais toujours voulu, aussi loin que je me souvienne, il était tout ce dont j'avais toujours rêvé. Ce côté drôle, sociable, enjoué, patient, compréhensif et à la fois un peu autoritaire, presque paternel. J'aimais tout de lui, mais je n'avais pas le droit, au fond je l'avais toujours su finalement. J'avais juste essayé de lutter contre quelque chose de trop fort, trop grand pour moi.

Je prends la route et vais faire un tour en ville, seule. Je marche et pense à toutes mes bêtises, ses allers retours, ces moments. Je ne me reconnaissais pas, j'étais devenue celle que je voulais, mais à côté de ça j'avais fais trop de mal. J'avais trop pensé à moi, et ça m'était interdit finalement. Tout le monde était contre ça, il valait mieux que j'arrête. Une fois encore, je faisais le choix de la raison plutôt que du cœur. Comme 4 ans auparavant.

Bzzz bzzz

Alexandre : ça va ?

Il avait été là pour moi durant cette dépression, durant mes moments durs, les reproches de ma mère, tout. Ça nous avait davantage rapproché, il était un pilier, un soutien, toujours.

Moi : ça va et toi ?

APPEL ENTRANT : Alexandre

Moi : mdrrr quoi ?

Alex : allez dis la vérité

Moi : mdr si ça va, j'ai pris une décision

Alex : ah on avance !

Moi : je vais arrêter ce que j'ai entrepris

Alex : c'est-à-dire ?

Moi : je vais me calmer et arrêter mes folies

Alex : en gros retourner avec lui, comme toujours ?

Moi : voilà

Alex : je sais pas quoi te dire, j'ai été là pour toi, je t'ai jamais rien dis Jade mais là c'est trop. Tu sais que je serais pas toujours là

Moi : mais t'avais promis que...

Alex : nan Jade j'attendrais pas indéfiniment

Moi : attendre quoi ?

Chronique au cœur de mes histoires impossiblesDonde viven las historias. Descúbrelo ahora