𝓘 𝓭𝓲𝓭𝓷'𝓽 𝓹𝓵𝓪𝔂 💝 ( 𝓕𝓻𝓮𝓶𝓲𝓸𝓷𝓮)

3. L'arrivée d'Harry

La journée se passe dans l'angoisse. Harry va t'il s'en tirer ? Reviendra-t-il à Poudlard avec nous cette année ?

Toute la journée nous nous sommes inquiétés. Ginny est tellement inquiète qu'elle reste cloîtrée dans la chambre. Je reste donc avec elle pour la réconforter.

C'est enfin vers dix-huit heures que des nouvelles d'Harry nous parviennent. Une belette argentée vient dans la cuisine et nous dit, avec la voix d'Arthur : L'audience est terminée, Harry arrive avec moi.

Cinq minutes plus tard, Arthur arrive. Il est suivi d'Harry.

Harry à réussi. Il s'en est tiré ! Ginny, Fred, George et moi-même sommes fous de joie, mais Molly nous hurle d'aller dans nos chambres, pars que nos cris dérangent tout le monde. Tonks, qui est avec nous aujourd'hui, fait soudainement tomber le porte parapluie en jambe de troll. Quelle maladroite ! La mère de Sirius se réveille et commence à hurler.

Sirius arrive aussitôt. Il voit son filleul et le salue brièvement avant d'aller d'occuper du tableau.

Lorsqu'il revient, il fait une brève accolade à son filleul et l'emmène dans sa chambre déposer ses bagages.

Tout le monde commence à se réunir dans le salon, ce qui veut dire qu'une nouvelle réunion va commencer. Nous sommes pour une fois autorisés à y assister.

On apprend donc que Voldemort possède une nouvelle arme secrète, qu'il va falloir aussi faire attention, car même Poudlard n'est plus sur...

La réunion terminée, on emmène Harry en haut.
Et il commence à nous hurler dessus: "Alors, vous, vous étiez là, tous ensemble, et vous ne m'avez RIEN dit ! J'ai passé UN MOIS sans AUCUNE nouvelle ! UN MOIS COINCÉ CHEZ LES DURSLEY ! UN MOIS ! Et vous, vous SAVIEZ TOUT !"

Je commence à lui expliquer que Dumbledore nous a ordonné de ne rien lui dire, lorsque les jumeaux transplanent dans la chambre. Ils commencent à discuter avec lui, ce qui le calme peu à peu.

Je croise le regard de Fred. Ses yeux caramel pétillent et il me sourit. Je ne l'avais jamais vu comme ça avant.
Je me mets à rougir et détourne le regard. Fred semble comprendre ma gène, il se retourne et commence à blaguer avec Harry.

Ginny se tourne vers moi, elle tire par le bras et m'entraîne hors de la pièce.
- Je ne savais pas que tu serais si gênée que Fred te regarde, me dit-elle, étonnée.
- Ginny... soupirais-je. Au cas tu te douterais du contraire, je ne suis pas amoureuse de Fred...
- Moui moui, fait-elle, pas convaincue du tout.

Nous rions.
La porte s'ouvre brusquement sur George, qui s'interrompt en nous voyant rire.
- À propos de quoi vous riez ?
- Rien, laisse tomber, dit Ginny.

Nous allons rejoindre les autres dans la chambre. J'annonce alors à tout le monde que je suis fatiguée et je vais me coucher, suivie de Ginny.

Demain matin nous nous irons au Chemin de Traverse pour aller chercher nos fournitures pour cette nouvelle année.

On ferme bien la porte, et on s'endort paisiblement.

C'est donc à 6h30 du matin que les jumeaux nous réveillent. George se charge de Ginny et Fred s'occupe de moi. J'ouvre donc les yeux.

Voir son visage comme ça de bon matin, rien de mieux ne pourrait me réveiller.

Je me lève. Fred me sourit. Mon dieu, ce sourire me pétrifie. J'aime tout chez lui. Son sourire. Ses tâches de rousseur. Ses yeux. Ses blagues. Son air détaché, même dans les pires situations. Je fonds sur place.

Je ne veux pas l'admettre, mais Ginny voit bien ma gène et demande aux jumeaux de sortir de la chambre.

Enfin je respire. Oui, j'étais en apnée depuis quelques minutes...

Ginny commence à ma chambrer sur mes joues rouges et mon regard embarrassé.

En réponse, je lui lance mon oreiller à la figure. S'en suit une bataille de coussin des plus mémorables, malheureusement interrompue par Molly qui nous annonce que le petit-déjeuner nous attend, et que l'on devait se dépêcher, car nous allons au Chemin de Traverse.

Nous descendons donc dans la cuisine. Un petit avion en papier volé jusqu'à moi. Je le déplie et le lit :
" Ollivander, 14h10"

Je ne connais pas cette écriture, pourtant soignée. Je glisse la feuille dans ma poche et me prépare en quatrième vitesse.

Molly et Arthur nous donnent les consignes:
" Alors, on va vous séparer en deux groupes. Avec moi, Harry, George, Ron. Avec Arthur, Hermione, Fred et Ginny, nous dit Molly."

Nous commençons par Madame Gripure. J'ai besoin de nouvelles robes et Ginny aussi.

Une fois le tout acheté, nous nous dirigeons vers Fleury et Bott quand Ginny me donne un discret coup de coude. Je me retourne et vois Fred, le regard perdu, les yeux vides. "Il est amoureux", me lance Ginny. Puis elle me fait un clin d'œil complice.

Nous entrons dans la librairie. Une fois nos manuels achetés, nous avons quartier libre. Je regarde l'heure, il est 14h08. Je me rend devant Ollivander. Deux minutes plus tard, un hibou en papier me tape l'épaule. Il m'incite à le suivre, ce que je fais. Je bifurque dans une petite rue calme. Je ne vois personne à part lui.

Il se retourne. En me voyant, ce même sourire s'affiche sur son visage. Il me prend la main. Et, sans crier gare, pose ses lèvres sur les miennes.

Ses lèvres sont incroyablement douces. Le baiser est chaste, mais tellement agréable... Je ferme les yeux et savoure ce moment.

Il finit par interrompre le baiser, me regarde dans les yeux et me dit, de sa voix rauque : "Je veux être avec toi."

Je veux être avec toi.

Il repart, moi juste derrière lui, rejoindre les autres.

Je veux être avec toi.

Je veux être avec toi.

Ça fait une heure que nous sommes rentrés, et j'ai cette phrase en tête.

Je veux être avec toi.

Je commence à lire mes nouveaux manuels. Les mots ne s'impriment pas dans ma tête, comme c'était le cas avant.

Je veux être avec toi.

Je m'entraîne aux nouveaux sorts.

Je veux être avec toi.

On descend manger. Il est là. Évidemment, pauvre cruche !

Il me voit, me sourit et me fait un clin d'œil. Et sa phrase revient.

Je veux être avec toi.

Je rougis légèrement et prend place dans la salle à manger.

Je veux être avec toi.

Avec toi. Je veux être avec toi.

Ses lèvres. Ses yeux caramel. Tout, lui. Fred Weasley m'a embrassée. J'en suis toute retournée.

Je veux être avec toi.