5. De retour à Poudlard

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Demain c'est la rentrée. Comme les vacances sont passées vite ! J'ai l'impression que ces vacances ont duré deux semaines au lieu de deux mois.

Nous préparons nos affaires, et je profite d'un moment seule avec Fred, dans le jardin. Je lui confie mes inquiétudes par rapport à notre couple, il me dit que tout ira bien et nous échangeons un dernier baiser passionné, avant que Molly nous hurle dessus pour nous dire une énième fois que le repas est prêt.

A contre cœur, nous nous dirigeons vers la salle à manger, tout en restant discrets, car personne, à part George et Ginny, ne sait que nous sortons ensemble.

Une fois notre dîner pris, Molly nous donne à chacun des notes volantes, afin que l'on puisse communiquer avec les autres sans hiboux.

Comme je suis fatiguée, je pars vite me coucher, suivie de Fred, et enfin des autres. Fred a l'habitude de dormir avec moi, maintenant. Nous devons être discrets quand même, personne à part Ginny et George sait qu'on est en couple.

Le lendemain matin, c'est un oreiller visé avec soin qui nous atterrit dessus. J'ouvre les yeux et vois George hilare.

Je rougis et m'habille rapidement et avant de descendre prendre le petit-déjeuner, suivie de Fred, qui a, avant de descendre, pris soin de se venger de son jumeau.
Molly est partout. Elle veut que tout soit prêt et que nous soyons à l'heure. Chose difficile quand on est cinq ados... Encore plus dure lorsque nous nous sommes couchés vers deux heures du matin... (Oui, on s'est couchés à deux heures du matin...).

Nous finissons par transplaner sur le quai neuf trois-quarts. Molly nous fait un dernier câlin avant de prévenir les jumeaux que si jamais ils font des bêtises, elle s'arrangera pour leur rappeler sévèrement. 

Je monte dans le train, Fred me fait un clin d'œil tandis que je me dirige vers le wagon des préfets avec Ron. Susan Bones, Ernie MacMillan, Hannah Abott et Anthony Goldstein.
Les préfets de Serpentard ne sont pas encore la.

On commence à discuter quand Malefoy et Parkinson entrent. Je comprends que ce sont les préfets de Serpentard.

Nous recevons nos missions.

Une fois nos devoirs préfectoraux faits, je me dirige vers le compartiment qu'occupent Ginny, Harry et les jumeaux. Ron est parti s'acheter à manger, le connaissant, ça ne m'étonne pas.

Fred m'effleure la main, je rougis et Ginny glouse. George, lui, s'est mis à regarder ailleurs à ce moment, tandis qu'Harry, ne comprenant pas ce qu'il se passe, nous regarde d'un air ahuri. Je regarde Fred. Il me chuchote: "dis lui".

Je m'approche de lui et lui chuchote  qu'on sort ensemble.

Harry ouvre la bouche, la referme, et se met à rire. Très gênée, je rougis et me réinstallé à côté de mon copain. Il m'embrasse. Heureusement, personne ne nous interrompt.

Je demande juste à Harry de rester discret et de ne pas en parler à Ron, que l'on lui dira en temps voulu. Il reprend son sérieux et accepte.

Après ça, Ron revient dans le compartiment et nous distribue des friandises. Je sors mon manuel de Défense contre les Forces du mal, il est ennuyeux à mourir ! À croire que les contres sorts ne servent à rien....

Le trajet jusqu'à Pré-au-lard passe vite.

Je descend du train, et monte dans une calèche.
Les autres me suivent, de plus ou moins près, et on commence à parier sur le professeur de DFCM.

Nous entrons enfin dans le château. Il n'a pas bougé. Harry, content de revenir, se précipite à notre table. Nous nous asseyons à nos places habituelles et Dumbledore se lève.

"-Bienvenue ! Bienvenue à Poudlard. Je suis content de tous vous revoir, surtout en ce moment, car personne n'est en totale sécurité. Je vais donc appeler les première année et...
- Hum hum..."

Le directeur s'interrompt. Une petite femme, qui ressemble vaguement à un crapeaud, vient de lui couper la parole. Je suis choquée. Personne n'a à faire ça !

Le crapaud rose reprend donc la parole.

"- Merci, Dumbledore. Je suis ravie d'être avec vous et de voir ces joyeux petits visages levés vers moi ! Je suis sûre que nous allons tous être amis !"

Je regarde autour de la salle. Personne n'est joyeux. Au contraire, la plupart d'entre nous sommes choqués qu'une simple professeure ose interrompre le directeur.

Harry se tourne vers moi et me dit : "Je la reconnais, elle travaille au ministère! Elle était à mon audience!".

Une fois ce petit discours achevé, le repas apparaît. Fred, qui est assis à côté de moi me chuchote à l'oreille : " minuit, salle sur Demande". Je rougis et hoche la tête.

𝓘 𝓭𝓲𝓭𝓷'𝓽 𝓹𝓵𝓪𝔂 💝 ( 𝓕𝓻𝓮𝓶𝓲𝓸𝓷𝓮)Where stories live. Discover now