Tout le monde se réunit pour les obsèques de notre défunt directeur.
L'ambiance est pesante, chacun affiche sa peine.
Même Fumseck a disparu, en même temps que son propriétaire. Mais il renaîtra, les phénix renaissent toujours.
Au final, la mort n'est sûrement qu'un passage, vers la continuité de la vie.
Nous nous installons dans le parc du château, devant le cercueil en marbre blanc. Fred se tient à mes côtés. Au moment de l'inhumation, je ne eux retenir mes larmes. Fred me prend dans ses bras et me chuchote à l' oreille:
"- Dumbledore n'est pas mort, Mione. Il sera toujours là, dans nos cœurs et nos esprits. Dumbledore n'est pas mort, Mione."
Je le regarde. Fred est drôle, blagueur, mais aussi tellement sérieux aussi.
Nous disons nos derniers au revoir au directeur.
Molly nous emmène ensuite tous au Terrier, sans exception. Une fois remis du transplanage, nous nous installons rapidement puis nous commençons à élaborer un plan. Harry doit retourner chez les Dursley avant ses dix sept ans pour bénéficier de la protection de sa mère, et rejoindra le domicile de son oncle ce soir.
Quant à moi, je souhaite également revoir mes parents, il faut que je les protège. Une décision difficile s'impose à moi : je dois modifier leur mémoire, les envoyer ailleurs, pour leur bien. J'en parle à Kingsley, il approuve, et me propose de le faire pour moi, mais je décline. Je rejoins mon domicile le soir même.
Mes parents me demandent ce qu'il se passe, me voyant arriver chez eux aussi brusquement, en effet j'ai obtenu mon permis de transplanage. Je prends des photos d'eux, un maximum, ainsi qu'un petit sac en perle, auquel je lance un sortilège d'expansion indétectable. J'y glisse toutes les photos que j'ai pu trouver et je redescends, ma baguette en main.
Mes parents sont dos à moi, sur le canapé. J'hésite. Mais je dois le faire. Je n'en ai pas le choix. C'est pour leur sécurité.
Je tends le bras, les larmes aux yeux. Et je prononce la formule qui changera ma vie future.
Oubliettes.
Puis j'entre dans l'esprit de mes parents et modifie certains de leurs souvenirs. Puis, une fois ça terminé, je n'ai pas le courage de les voir plus longtemps, je ressors de la maison, les larmes coulant sur mes joues.
Je marche vers une petite ruelle tranquille. Une fois derrière un hôtel abandonné, je transplane vers le Terrier et rejoins les autres. Toutes mes affaires sont maintenant dans mon sac, que je garde en permanence sur moi. Harry est encore chez son oncle et sa tante, nous devons aller le chercher.
Fol Œil élabore un plan, dans lequel nous prenons du Polynectar afin de ressembler à Harry, puis nous rejoignons le Terrier via des Portoloins. Je le préviens que Harry ne voudra jamais nous mettre en danger, mais l'Auror ne veut rien entendre.
Le jour des dix sept ans arrive vite. Nous allons chercher Harry chez les Dursley. Je suis inquiète, des Mangemorts pourraient nous attaquer, et je ne veux perdre personne... Je suis en duo avec Kingsley sur un Sombral, donc tout devrait bien se passer. Comme je l'avais dit, Harry refuse de donner ses cheveux et nous mettre en danger. Je réagis assez vite et lui arraché une touffe que je tends à Fol Œil qui la plonge dans la potion, avant de donner une fiole à chaque "double", c'est à dire Ron, Fred, George, Mondingus, Fleur, et moi.
Nous nous changeons donc en Harry et nous nous habillons. Je pars ensuite avec Kingsley après avoir souhaité bonne chance aux autres.
Nous sommes les premiers à partir en direction de la maison de Kingsley. Je suis très attentive à chaque instant, lorsque j'aperçois une forme volant près de nous, assez près pour que je voie un masque argenté. Un Mangemort. Ce que je redoutais. Je lance un stupéfix informulé, mais il est contré rapidement par le Mangemort. Trois autres Mangemorts apparaissent et tentent chacun à leur tour de m'attaquer, mais je le défends du mieux que je le peux. J'essaie de les attaquer avec un confringi informulé lorsque je vois un homme se dresser devant moi, sans balai.
Voldemort.
Il est là, en chair et en os. Il tente de me tuer mais nous arrivons à ce moment chez Kingsley et donc dans le rayon de protection dressé par l'Ordre. Le Sombral se pose doucement et nous attrapons la botte correspondant au Portoloin sans même reprendre nos esprits. Je suis attirée par le nombril et nous atterrissons au Terrier.
Harry et Hagrid viennent d'arriver, mais pas Fred et Arthur. Je rentre à l'intérieur rapidement, lorsque je vois Arthur arriver, en soutenant George, qui est couvert de sang. George est allongé sur le canapé du salon, et Molly court chercher du dictame pour soigner le trou béant créé par le Sectumsempra.
Deux minutes plus tard, Lupin et Fred arriven enfin, sains et saufs. Je me précipite vers lui en courant. Il n'a rien. Il va bien. Il est toujours là. Lupin a l'air furieux. Il m'attrape par le cou, ce à quoi Fred l'ordonne de me lâcher, ce qu'il ignore.
"- Quel est le nom de la potion que Hermione Granger sait faire pour les lycantropes ? Me demande t'il. Réponds !
- La potion tue-loup..."Il répète avec chacun des doubles présents sauf George, et annonce que nous avons été trahis.
Fred se rend compte que George n'est pas là , je le conduis jusqu'au canapé. Fred s'écroule devant son frère, qui fait une blague médiocre sur les oreilles. Je souris. Le duo reste toujours égal à lui même, même dans les pires situations.
Les autres arrivent peu de temps après, et Bill annonce une nouvelle encore pire. Fol Œil est tombé. Touché par un Avada Kedavra. Le meilleur Auror du ministère de la Magie est tombé.
Nous sommes en guerre.
Plus rien ne sera pareil désormais. La seconde guerre des sorciers est déclarée. Des vies seront perdues, il y'aura des blessés, c'est sûr.
Quel est le prix d'un monde en paix ? Sommes-nous contraints de faire la guerre, et ensuite de panser nos blessures ?
(NDA: Je suis très contente de ce chapitre, la guerre commence...)
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𝓘 𝓭𝓲𝓭𝓷'𝓽 𝓹𝓵𝓪𝔂 💝 ( 𝓕𝓻𝓮𝓶𝓲𝓸𝓷𝓮)
FanfictionUn frisson. Ses doigts enlacés aux miens. Ses yeux caramel vrillés dans les miens. Ses tâches de rousseur. Son sourire angélique. Fred a énormément de points communs avec son jumeau, George. Mais ils sont si différents. Du moins, à mes yeux. Moi, He...