𝓘 𝓭𝓲𝓭𝓷'𝓽 𝓹𝓵𝓪𝔂 💝 ( 𝓕𝓻𝓮𝓶𝓲𝓸𝓷𝓮)

12. Première réunion

Notre première réunion de l'Armée de Dumbledore se déroule ce soir. Tout est prévu: Fred et moi devons d'abord aller dans la Salle sur Demande ensemble, puis les autres doivent nous rejoindre au fur et à mesure, pour ne pas être pris par Ombrage ou Rusard qui patrouillent dans les couloirs.

La journée se passe bien, les cours se passent bien, mais à la fin de la journée, mon stress augmente de plus en plus, j'ai très peur qu'Ombrage nous surprenne. Le cours de métamorphose est inspecté aujourd'hui. Je vois que MacGonnagal n'est pas du tout ravie de la présence d'Ombrage, cela se voit, et j'en suis contente.

Le repas du soir se passe dans le calme. Nous sommes tendus, mais nous avons hâte de découvrir comment Harry va nous faire progresser.  Ce soir, je fais ma ronde en compagnie de Malefoy. Pendant qu'il finit sa ronde du côté des cuisines, j'en profite pour revenir à la tour de Gryffondor.

J'ai quelques lacunes en DCFM, je l'avoue, je manque de pratique dans la matière. Je le cache à tout le monde, parce que je suis connue pour être la Miss-je-sais-tout (comme le dit si bien Malefoy) de mon année. Je déteste admettre mes lacunes, par exemple en divination, matière que j'ai abandonné depuis trois ans. Fred, lui, s'en sort bien aussi, il est très doué, mais son caractère farceur prend vite le dessus en duel.

Le seul moment où il est sérieux avec moi, c'est quand on n'est que tous les deux. Et j'aime ça. Je sais qu'il m'aime. Mais j'ai peur. Peur qu'il m'abandonne, qu'il parte et qu'il m'oublie.  

Il est vingt-deux heures. C'est l'heure du premier rendez-vous à la Salle sur Demande, je suis très stressée. Nous avançons discrètement dans les couloirs déserts, tout en faisant attention à ce que Peeves ou Rusard ne nous surprennent pas. 

Nous arrivons au septième étage sans difficultés particulières. Harry et Ron s'y trouvent déjà et viennent tout juste d'ouvrir la salle. Nous entrons donc rapidement. La salle est très grande et est séparée en deux parties. Nous avons à notre gauche une grande bibliothèque avec beaucoup de livres sur la Défense contre les Forces du Mal et des grands fauteils , et de l'autre coté, nous avons un grand espace pour les travaux pratiques.

Je prends plusieurs volumes de défense, les duplique et miniaturise les copies afin de pouvoir les avoir avec moi plus tard. Les autres arrivent à leur tour et découvrent la Salle qui s'est surpassée pour nous offrir un endroit où on peut s'entraîner. 

Harry commence pour dire ce que nous allons étudier. On va commencer par apprendre les principaux sorts de défense puis ceux d'attaque. 

Tout le monde est impatient de commencer à apprendre. Nouscommenceront par les sortilèges de base, puis nous verrons, si on ale temps, des sorts plus difficiles à maîtriser. J'ai hâte de pouvoir combler mes difficultés pratiques avec ces cours particuliers.

Nous nous entraînons donc par deux. Je me retrouve avec Ron, Fred est avec George. Je vois les jumeaux lancer des petits sorts à d'autres duos, ce qui les font beaucoup rire. Je trouve ça un peu idiot, mais ça fait du bien de rire de temps en temps, même pour des idioties.

Harry reprend le dessus et commence à nous corriger çà et là, avant de tout simplement nous donner un parchemin récapitulatif de ce que nous avons vu ce soir.
À la fin de la réunion, je donne à chacun un faux gallion, afin de prévenir les autres des prochaines dates de réunion.

Nous nous quittons au compte goutte, à l'aide de la carte du Maraudeur, et nous parvenons, non sans frayeurs, à nos dortoirs respectifs. Je déminiaturise les copies des livres de la Salle sur Demande et les range dans mon sac à perles, un cadeau de Fred. Ce sac s'agrandit à volonté, j'y mets tout ce dont je pourrais avoir besoin dans un futur plus ou moins proche.

Je m'endors seule, de peur que nous nous fassions prendre, Fred est parti dormir avec les autres de sa chambre et moi aussi pour ne pas éveiller trop les soupçons.

Je passe une nuit agitée, j'ai froid et la présence réconfortante de Fred me manque. Je me réfugie dans un des tee-shirt qu'il m'a prêté cet été, avec son odeur, et je m'endors paisiblement.