𝓘 𝓭𝓲𝓭𝓷'𝓽 𝓹𝓵𝓪𝔂 💝 ( 𝓕𝓻𝓮𝓶𝓲𝓸𝓷𝓮)

49. Le choc

Ça fait trois jours que je connais ma famille, et trois jours que Fred est revenu. Je n'y crois toujours pas. Tant d'évènements se passent en ce moment même dans ma vie...

Je continue mon stage à l'hôpital malgré tout, et Yasmine est très contente de moi pour l'instant. Je commence à soigner les cas les plus légers, et je n'ai raté aucun sort.

Je me rends à l'hôpital non pas pour aller voir Fred, puisqu'il est réveillé maintenant. Je retrouve Yasmine, comme tous les jours. Nous allons voir nos patients tous les matins et nous nous occupons des urgences l'après-midi. J'apprends de nouveaux sortilèges de guérison et apprends à soigner différentes blessures superficielles comme des coupures, des brûlures...

Je retrouve petit-à-petit mes repères avec Fred. Nous dormons toutes les nuits ensemble, nous prenons le temps de profiter l'un de l'autre, de nous redécouvrir.

Ginny arrive après demain pour les vacances, et Harry arrive ce soir.

Je n'ai pas encore dit à Fred ce que je sais  de ma famille. Ce que je veux juste pour le moment, c'est être avec Fred.

Après ma journée de stage, lorsque Fred est avec George, je prends mon cahier et écris.

Oh oui, tu m'as manqué.

Je n'y crois toujours pas. Tu es revenu. Par quel miracle, je n'en sais rien, mais tu es bel et bien là, en chair et en os.

Les guérisseurs de Sainte-Mangouste ne croyaient pas en ton réveil, et je n'espérais plus te voir ici, je n'espérais plus me blottie tout contre toi, sentir à nouveau ton odeur, voir tes yeux briller de malice, et sentir des lèvres contre les miennes.

Point de vue de Fred

Trois jours.

Ça fait trois jours que je me suis réveillé dans cette chambre, devant mon jumeau, par je ne sais quel miracle.

Trois jours que je suis avec Hermione non-stop, lorsqu'elle n'est pas à Sainte-Mangouste pour son stage.

Elle me dit que je lui ai vraiment manqué, et je la crois.

George est ravi que je sois à nouveau là, la boutique va pouvoir rouvrir et nous commençons déjà à préparer de nouvelles inventions.

- FRED, GEORGE ! appelle une voix que je n'avais plus entendu m'appeler depuis trois mois. VENEZ MANGER!

Nous allons dans la salle à manger, prendre le repas du Midi. Hermione est là, et je remarque que ses cheveux ont un léger reflet roux. Je la trouve encore plus belle comme ça. Lorsque je lui fait remarquer, elle rougit. Je m'installe à côté d'elle et les autres se répartissent autour de la table lorsqu'une femme rousse (autre que ma mère) entre timidement dans la pièce.

Je ne la reconnais pas, mais dès qu'elle la voit entrer, je vois Hermione se crisper. En voyant mon incompréhension, George, assis en face de moi, me chuchote :

- Elle sait.

Je ne comprends toujours pas, jusqu'à ce que ça me frappe. Hermione vient de voir sa mère, et elle sait qu'elle ne s'appelle pas Granger. Je le savais depuis le début, mais je n'avais pas le droit de le lui dire.

Je le sais depuis que je la connais, mais nous avions l'obligation de ne rien lui dire avant qu'elle ne le découvre elle-même.

Le repas se passe dans le calme, j'en profite avec George pour faire quelques blagues, ce qui détend grandement l'atmosphère.

Une fois le repas terminé, je me dirige avec Hermione dans la chambre. Elle me tend son cahier, et je lis les dernières pages, écrite pendant mon coma.

Je la prends dans mes bras et l'emmène prendre l'air.

Nous nous asseyons dans l'herbe, Hermione se blottit contre moi, et je ferme les yeux. Je veux profiter de ce moment, sans réfléchir aux problèmes que nous traversons.

Je repars en fin d'après-midi pour m'occuper de la boutique avec George.

Point de vue Hermione

Lysa vient de repartir, je ne lui ai pas adressé un mot depuis que je sais qu'elle est ma mère. Je ne veux pas changer ma famille, je ne veux pas accepter que j'aie été élevée par des gens qui ne sont pas mes parents. Bien sûr, je les aime de tout mon cœur, ce sont mes parents pour toujours dans mon cœur.

Une fois que Fred est parti s'occuper de la réouverture de leur boutique avec George, je vais dans ma chambre, et prends le carnet de ma mère, et continue de le lire.

Voici mon histoire, Hermione. Qui est aussi ton histoire.

Comme tu le sais sûrement, j'ai deux sœurs, dont Pétunia, qui est une Moldue. Ma soeur jumelle, Lily, est, tu le sais aussi, la maman de Harry.

J'ai épousé ton père lors de ma majorité, mes parents me l'ont promis à notre naissance. Lily  a été promise à James Potter, et moi à un autre homme. Nous n'avons pas réellement choisi qui serait notre mari.

À Poudlard, j'ai été répartie à Gryffondor, comme toi je pense. À ce moment là, un groupe de garçons, les Maraudeurs, étaient très populaires. Parmi eux se trouvait James Potter, qui était promis à ma soeur. Je les voyait se rapprocher de jour en jour, jusqu'à ce qu'ils sortent ensemble.

De mon côté, je n'étais pas allée parler à l'homme qui était mon promis. Les Maraudeurs s'en prenaient à lui souvent.

Cet homme, il s'appelle...

Je suis interrompue par Harry, qui vient juste de rentrer de sa journée de formation d'Auror. Il passe quelques jours en notre compagnie. Je le salue brièvement avant qu'il ne me demande comment je vais, je lui réponds que c'est compliqué, qu'il y'a beaucoup de choses en même temps, et que je trouve ça très compliqué de tout expliquer alors que moi-même j'ai du mal à comprendre tout ce qu'il se passe en ce moment.

Je lui explique tous les évènements récents rapidement. Lorsque je lui annonce que nos mères sont sœurs, il semble choqué, aussi choqué que moi que moi je le suis. Je lui explique que nos mères sont jumelles et que nous sommes cousins. Je lui annonce aussi le réveil de Fred, qui n'est pas encore revenu du Chemin de Traverse.

Nous redescendons dans la cuisine, et allons discuter avec Ron. Très heureux de retrouver son frère, il est donc d'une excellente humeur et n'hésite pas à nous faire partager sa bonne humeur.

Les jumeaux reviennent deux heures plus tard, juste à temps pour le dîner, sinon je pense que Molly leur aurait fait regretter leur retard. Le repas se passe dans la bonne humeur. Nous allons nous coucher et je profite à fond de Fred.

Nous profitons de la soirée pour discuter de tout et de rien, lorsque Fred aborde le sujet de ma famille.

- Donc, tu connais ta famille, maintenant, me dit-il.

- Oui, plus ou moins, lui répondis-je.

Je ne veux pas spécialement parler de ce sujet précisément, alors je dévie la conversation sur le magasin de farces et attrapes. Fred a l'air très content de pouvoir reprendre les affaires, et je suis aussi contente pour lui.

Nous nous endormons l'un contre l'autre.