𝓘 𝓭𝓲𝓭𝓷'𝓽 𝓹𝓵𝓪𝔂 💝 ( 𝓕𝓻𝓮𝓶𝓲𝓸𝓷𝓮)

48. Révélations

Nous nous affairons autour de l'Auror blessé, qui est dans un sale état. Je laisse Yasmine lancer les sorts de guérison, même si je les connais, je n'ai pas l'expérience pour les lancer avec précision, et je ne veux pas empirer son état.

Une fois l'état du patient stabilisé, nous allons rejoindre Harry pour lui faire notre rapport. L'Auror devrait survivre si tout va bien.

Ma journée de stage est terminée, je vais donc rendre visite à Fred et rentrer au Terrier.

Lorsque je rentre dans la chambre spartiate, j'aperçois un guérisseur que je ne connais pas s'affairer auprès de mon petit-ami.

Je m'approche et demande au guérisseur si je peux avoir un moment seule avec Fred. Le médecin s'éloigne sans rien dire et nous nous retrouvons seuls, dans cette chambre blanche silencieuse.

Une fois que j'ai terminé de raconter les derniers évènements de la journée à Fred, j'entends des bruits de pas dans les couloirs. Je sors, ma baguette en main.

Une fois dans le couloir, je ne vois rien. Par sécurité, je transplane au Terrier directement, pour ne pas me mettre en danger inutilement.

Molly m'accueille et je pars m'isoler un peu, j'en ai besoin.

Je lis quelques livres de médecine, lorsqu'un hibou toque à ma fenêtre. Je lui ouvre et prends la lettre qui est attachée à sa patte.

Je reconnais tout de suite l'écriture. C'est celle de ma mère.

Ma chère Hermione,

Je suis sûre que tu es étonnée de me lire maintenant, mais ton père et moi n'avons rien oublié. Nous sommes en France, près de Dijon, là où nous passions nos vacances.

Enfin, tout ça pour te dire quelque chose de très important, que nous devons nous voir en face à face devant le Terrier à minuit. Nous viendrons par nos propres moyens.

À ce soir,

Tes parents qui t'aiment.

Je repose la lettre, choquée. Mes parents sont toujours là. J'espère que ce qu'ils ont à me dire ne sera pas une mauvaise nouvelle... Et comment ont-ils eu ce hibou pour m'envoyer cette lettre ? 

Je descends prendre le dîner rapidement, je n'ai pas très faim, mais je fais un effort et me force un peu à manger, pour ne pas inquiéter la mère de famille qui tient à ce que tout le monde finisse son assiette.

Les autres ne remarquent pas ma présence, j'en profite donc pour aller un peu à l'extérieur. Il n'est que 22h30, mais j'ai besoin de m'aérer un petit peu. Je vais dans le petit terrain de Quidditch aménagé par les garçons.

Je vais dans le placard à balais et en prends un au hasard. Je ne suis pas une très bonne voleuse sur balais, j'ai un peu le vertige, mais mon instinct me dit de monter sur ce balai pour m'aérer la tête.

Je décolle et m'envole dans les airs. Je ne sais pas où je vais, mais je suis pleine d'assurance. Je survole des lacs, des forêts, des villes et des petits villages. Je suis très calme, habituellement sur un balai je ne suis pas du tout à l'aise, voire même parfois je panique. Mais ce soir je suis étonnement calme.

Je survole Londres, et c'est à ce moment la que je me rends compte qu'il est déjà 23h45. Je fais demi-tour et rentre en vitesse au Terrier, pour finir par transplaner dans les airs.

J'atteris doucement au Terrier, dans le jardin, à l'heure pour le rendez vous avec les parents. Je m'assois dans l'herbe humide et savoure la fraîcheur de la nuit. Je ferme les yeux et commence doucement à me relaxer, lorsque j'entends un pop caractéristique du transplanage.