MARIPOSA | T.1 / T.2

CHAPITRE 8: Le destin.

Coucou les starlettes, ça-va? 🌹

Jurez demain c'est la rentrée ? Ah ouais... Miskine on est pas ensemble mdr ! 😂

J'espère vous avez révisé pour vos examens sinon vous allez avoir des problèmes avec MOUA !

J'dahak, azi les sangs bisous bisous !

Je vous laisse avec la suite ❤️

Bonne Lecture! 📖

Xoxo - Iamkunafa. 🍓

🂡

ALEXANDER.

Nous sommes rentrés au bercail en fin de soirée.

Vraiment le destin est quelque chose de fascinant. Cela ne fait que deux jours que nous étions à Chicago et l'unique raison de notre présence ici c'était récupérer Côme sur le tarmac clandestin.

Et deux jours m'ont suffit pour tomber par grand hasard sur Mariposa. Des années, et des années que l'ont cherche cette femme. Enfin, c'est Côme qui l'a cherchait. Et elle était juste là, depuis tout ce temps.

Le destin... Vraiment, le destin.

En claquant la porte de la voiture, je regarde la bâtisse qui nous sert de repère. Depuis plus d'un an maintenant. Elle est gardée sur un rayon de quinze kilomètres, personne n'entre, ni ne sort sans autorisation. Pas même la police. Elle n'a rien de grandiose face au manoir King qui se trouve dans l'Upper East Side, à Manhattan. Mais ces immeubles à Chicago, sont utilisés principalement pour les affaires de drogues, et occasionnellement pour le stock des marchandises volés.

Si vous ne connaissez pas l'une des histoires qui a fait connaître Chicago, laissez moi prendre un peu de mon temps pour vous la raconter. Ouais j'ai envie de parler aujourd'hui.

Dans les années 2000 la municipalité à décidé de raser des centaines de logements sociaux. Le but était de « déconcentrer » ces pauvres noirs et hispaniques pour créer des quartiers « plus mixtes. »

Plus d'un milliards de dollars investi, des habitats détruit et au lieu d'amoindrir cette ghettoïsation, ça a fait l'effet totalement inverse. Des logements vacants, à moitié construit ont donné l'espace aux cartels de prendre possession de la ville. Et faire fructifier les trafics.

Comme celui de notre mafia. Comme celui des King. Qui grossit depuis plus de trois générations.

Pas de nom à proprement parler. Nous appelons notre organisation "la famille King". Et ça s'arrête là.

L'une des familles (mafia) les plus puissantes des États-Unis d'Amérique. L'une des plus riches aussi. Elle traine dans la drogue, mais aussi dans la contre-bande d'oeuvre d'art volé, et quelques boites-de-nuit qui nous servent à blanchir l'argent. La société est immense et génère des milliards, servis par des milliers d'hommes, et le point de base, c'est ici à Chicago.

Au point où nous en sommes, la police, c'est moi. C'est Côme. C'est la mafia

Sage me suit toujours de près. J'entends ses cartes dans ses mains. Côme entame sa quatrième ou cinquième cigarette. Sa rage me fait frissonner. À tout moment il pète un plomb sur nous. Et déjà que je n'ai pas été comblée par mes nouilles je ne suis pas d'humeur à subir sa hargne.