CHAPITRE 6: Mabel.

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Coucou mes kunefettes, ça-va ? 🌹


Oui, de base c'était demain mais je le poste grâce à Nawel qui je cite: ne pouvait pas attendre le 6, MDR, donc on remercie Nawel 🤣 ! 



Je vous laisse avez la suite ! ❤️







Bonne Lecture! 📖

Xoxo - Iamkunafa. 🍓




𓆃




CÔME.




J'étais debout depuis 5H du matin, mon attention se portait sur le jet d'eau qui ruisselait dans ma salle-de-bain. Sashæ prenait sa douche dans la mienne tous les matins et j'avais une sainte horreur de ça. Je me sentais obligé de passer un antibactérien tous les soirs. Il disait que son pommeau de douche n'était pas aussi puissant que le mien et ça l'énervait.

L'arme posée sur la petite table ronde ma chambre, je vérifiais le nombre de balles que j'avais dans le chargeur, il était plein. En relevant la tête, je constatais que Sashæ était sorti, il boutonnait sa chemise à manche courte. Je cachais le glock dans la ceinture de mon pantalon et cet imbécile s'est assis sur le rebord de mon lit que je venais de faire pour enfiler ses chaussettes.

J'entendais ses ricanements. J'avais dû faire une sale tête en le toisant. Il savait aussi que toucher à mon lit était une autre chose que je ne supportais pas. J'essayais encore de comprendre pourquoi je devais subir sa face tous les matins.

— On y va, Sashæ.

Il s'est levé. J'en ai profité pour aplatir la zone où il s'était assis.

— Tu es pire que mamie Solange, Côme, lâche prise bébé, relax.

Il m'a incité à me détendre d'un mouvement de ses paumes vers le bas avec son putain de sourire narquois en coin. Mes mains étaient encombrées des clés de la voiture, la carte de ma chambre, mon téléphone et je tenais mon café dans l'autre, autrement je l'aurais claqué.

— Tu sais ça me fait penser à une histoire.

J'avalais une gorgée de mon café en attendant que l'ascenseur arrive.

— Avec mamie Solange, même si elle nous réveillait à 9H du matin tous les jours, on partait pêcher au bord du lac à côté de sa maison. Je t'apprendrais un de ses quatre, tu serais surpris de voir à quel point ça détend.

J'entrais dans l'ascenseur en appuyant sur le bouton qui menait au parking.

Contemplant mon reflet dans le miroir j'apercevais déjà les premières traces de bronzage sur ma peau. J'avais un chemisier et un pantalon en lin beige sur moi, ainsi que des mocassins de couleur taupe. Ce pays était littéralement en train de me faire mourir de chaud.

MARIPOSA | T.1 / T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant