CHAPITRE 33: Dormir sans cauchemars.

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Coucou boulettes, ça-va? 🌹

Je vous cache pas que je suis grave remontée là mais bref, c'est mieux qu'on lise tranquillement ce chapitre...

Je vous laisse avec la suite ❤️


Bonne Lecture! 📖

Xoxo - Iamkunafa. 🍓







🂡





CÔME.









Quand la nuit du jeudi au vendredi est arrivée, j'ai vraiment commencé à compter les heures.

L'ennui, ou le bruit de mon horloge murale a sournoisement commencé à me rentrer sous le cuir. J'allais la dégager de ma maison le plus vite possible. Les tintements réguliers des aiguilles dans mes oreilles à vraiment finit par m'agacer au point ou j'ai laissé un bruit d'agacement m'échapper.

Je dois attendre jusqu'à dimanche que mon père revienne de je ne sais où d'ailleurs. Je ne peux pas vraiment prendre des décisions sans son aval pour le moment parce que je n'ai plus aucun pouvoir. Mon organisation, ma réputation est doucement en train de tomber en ruine et devant mes yeux en plus... Je le sens venir, mais tant que je ne pourrais pas sérieusement m'en occuper, je suis obligé de subir ma chute.

J'avais des doutes sur Ryam... je me suis peut-être trompé... L'image de son doigt et sa bague toujours accrochée me fait presque regretter de l'avoir soupçonné.

C'est qui ? C'est quoi ? En fait je me bats contre quoi exactement c'est ça qui me rend fou !

Je me sens surmené, parce que je n'arrive pas à avoir le répit nécessaire pour gérer les merdes qui me colle au cul. Et quand je suis enfin disponible pour mettre des choses en place, je suis seul.

Mon père n'est pas là. Robin n'est pas là, Sage et Alexander non plus.

Alors j'attends. Tapis comme une bête dans le noir de la nuit qui se colle à mes fenêtres. J'aimerais qu'il fasse complètement noir, mais à New York ? À Manhattan ? Je ne pense pas que ce jour arrivera, la ville ne dormira jamais.

Dans ma gorge la brûlure du liquide me fait légèrement grimacer. Je ne bois jamais quand la situation n'est pas propice, mais ce soir, il me fallait bien quelque chose pour que mon esprit oublie que je suis assis seul sur mon canapé. Que je ne vais pas dormir, pendant peut-être deux jours de suite au risque d'en criser, que j'attends le retour de Robin, de Sage aussi, et peut-être que je ferais mieux de monter chez ma sœur au lieu de me coffrer dans un semblant d'alcoolisme aussi déprimant que ma situation.

Ma belle solitude. Ma seule amie pour être tout à fait honnête, je n'ai qu'à me complaire de l'enfer que l'enivrement procure...

L'oubli.

En réalité, vraiment, j'évite de boire, j'évite de me droguer aussi, je préfère garder le contrôle sur mon corps mais aussi parce que ça me rappelle ses hurlements...

Comme ceux qui tournent constamment dans ma tête. Je les entends toujours; quand tout est calme, quand je suis entouré, quand je respire, quand je marche, quand je vis, quand je dors, quand je meurs...

Que je sois sobre ou ivre.

Je les entends encore, et encore:

"Côme." "Aide-moi."

MARIPOSA | T.1 / T.2Where stories live. Discover now