MARIPOSA | T.1 / T.2

CHAPITRE 22: Famille King.

Boujour les nounours, ça-va? 🌹

Un peu malade aujourd'hui, 😭, Je vous laisse toute de suite avec la suite ! ❤️

Bonne Lecture! 📖

Xoxo - Iamkunafa. 🍓

🂡

CÔME.

— Aller dégage toi.

Les pas rapides de mon petit-frère devant moi font du bruit sur le sol en gravier devant le garage.  Il se retourne avec une haine que je connais bien sur son visage. Le genre de regard qu'un King fait naturellement. J'attends sa réponse parce que je sais qu'il va m'en donner une qui va provoquer ma colère.

— Mais toi casse-toi, arrête de me suivre bouffon-va.

J'ai chopé le cou de Sage avec une vitesse que lui-même n'a pas vu venir. Sa course s'est tout de suite arrêtée là. Je fais courber son dos de la force de ma poigne sur sa nuque. Il essaye de me mettre des coups de poing dans les jambes mais plus il se débat et plus je me sens en rogne.

— Tu parles à qui Sage !?

— Vas-y casse-toi Côme !

— Si il faut que je te boxe devant ta mère je vais le faire, tu me connais très bien petit con va !

— Bah je te frappe aussi alors !?

J'ai crocheté mon pied à une de ses chevilles. Son corps est tombé sec sur le sol.

Je trouve ce gamin trop insolent à mon goût !

— Dupek va, me nargue-t-il.

Il me l'a craché au visage. Je sens que c'est une énième provocation, cette fois-ci je fais le choix de ne pas répondre.

J'avance rapidement vêtu comme ce que je déteste le plus. J'ai l'impression que les joggings salissent ma personne.

J'hoche la tête pour répondre au salut des hommes armés prostrés 24h/24 en bas de l'immeuble de mon père pour sa protection. En plein coeur de Manhattan, sur un Triplex de 35 millions de dollars qui lui appartient du premier au septième étage.

En pénétrant le hall, je vois à travers les grands miroirs de l'entrée que Sage me suit. Le visage renfrogné. Un autre garde nous déverrouille la porte de l'interphone après une énième salutation. Parce que je n'ai visiblement pas les clés, Sage non plus.

Il y en a un autre devant l'ascenseur, tous ces hommes en costard cachent des glocks dans les ceintures de leur pantalon. Il m'appuie sur le bouton de l'ascenseur et quand les portes s'ouvrent, il entre avec nous car il faut un badge pour accéder aux étages.

Il appuie lui-même sur le septième avant de badger.

Le claquement des portes en métal nous plonge tous les trois dans un silence. Il n'y a que le son du mécanisme de l'ascenseur.

Mon frère se cale dans le fond du monte-charge, j'attends devant l'ouverture impatient.

Jusqu'à ce que le tintement sonore nous signale enfin que nous sommes au sommet.