Chapitre 5 | pdv perle

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Je savais que je ne pourrais pas passer par la porte d'entrée à cause du code. Mais les fenêtres, j'avais une chance ? Bon de toute façon c'était maintenant ou trop tard. Je cours vers la fenêtre la plus proche, elle donne sur l'avant de la maison, une fois sortie j'aviserais.

Je n'entend rien derrière moi, il ne se lève même pas ? C'était encore plus stressant, mais bon je ne me décourage pas, j'essaie de l'ouvrir.. mais rien n'y fait. C'est complètement bloqué. Je suis dépitée.

- Je te l'avais dit, dit-il dans mon dos, à l'autre bout de l'énorme pièce.

Il se lève, j'entends ses pas derrière moi. Mes genoux lâchent, c'était finit ?! J'allais passer ma vie ici, avec lui ? Je m'écrase au sol.

Il avance jusqu'à moi, s'arrête et se penche au dessus de moi.

- Allez, arrête de te ridiculiser, je vais t'aider, ajoute-t-il en souriant.

Je n'arrivais pas à voir dans son expression si il était sincère ou si il se foutait de moi.. Je ne répond rien. Il s'accroupit à côté de moi.

- ..Laisse moi, murmurais-je tout bas en espérant qu'il parte.

Qu'il me laisse tranquille au moins si je ne pouvais pas m'enfuir. J'avais compris cette fois-ci oui, je m'étais ratée. Je devais connaître ce foutu code, il doit libérer toute les issues de la maison, pas vrai ? Ou alors ce psychopathe a plusieurs codes ? Je-

- Tu ne veux pas me laisser une chance ? demande-t-il avec une mine légèrement désespérée.

- Une chance ?! répétais-je dans l'incompréhension.

- Oui, une chance de te prouver que ta vie peut être meilleure ici, en la compagnie que chez toi, affirma-t-il ayant repris un ton confiant.

- Non.. pensais-je à haute voix.

Il ne prend visiblement pas mon « non » comme une réponse. Il se relève.

- Écoute, j'ai un deal à te proposer, tu me laisserais une chance mais en échange, je te laisserais tranquille si tu ne te plaît pas.. s'exclame-t-il d'un ton sérieux.

Je le laisse continuer.

- Tu vas rester deux semaines avec moi, si au bout des deux semaines tu veux partir, alors je te laisserais partir, propose-t-il en souriant.

C'est trop simple. Ou peut-être que non ? J'avais envie de dire oui, si je ne devais subir ça que deux semaines c'était mieux que de le mettre en colère ou je ne sais quoi.

- Ok, répondais-je à contre coeur.

Il sourit encore, cet homme souriait beaucoup trop. Je me relève enfin.

- Tu promets que tu me laisseras vraiment partir après ? demandais-je d'une voix légèrement tremblante.

- La seule qui ment ici, c'est toi, ajoute-t-il en ricanant.

Même son rire est flippant. Bon. J'allais essayer de mettre ça de côté, sa maison était énorme, je pourrais peut-être enfin manger à ma faim. Comme par hasard, mon ventre se met à gargouiller rien qu'en y pensant.

- Je vais te préparer quelque chose ne t'inquiètes pas, tu peux regarder quelque chose à la télé si tu veux, dit-il en se dirigeant vers la cuisine ouverte, elle aussi, très immaculée.

Je fais ce qu'il dit, je devais distraire mon cerveau, qu'il oublie tout ce qu'il vient de se passer, même si je devais regarder de la télé réalité pour ça. Je m'installe sur le canapé pour la deuxième fois depuis que j'ai passé sa porte d'entrée.

Je prend la télécommande qui se trouvait sur la petite table basse en face et allume la dite télévision, un énorme écran, si énorme qu'on se croirait presque au cinéma. Si l'on avait pas été kidnappée par un fou quelques heures auparavant, évidemment.

Je sais tout de toi [Yandere]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant