Je sais tout de toi [Yandere]

Chapitre 17 | pdv perle

- Où est-ce que tu voudrais aller ? ajouta-t-il.

- Hein ? pensais-je à haute voix sans faire exprès.

Comment ça ? Il allait me laisser sortir d'ici ? Quoi ? Il était au final.. un idiot ?  Bon ok, c'est ma chance. Je dois réfléchir au meilleur endroit pour le semer, quelque part où je pourrais le perdre dans la foule ou quelque chose du genre..

Trouvé. La fête foraine en ville ! Une tonne de gens et il trouverait ça logique, pas vrai ? Je veux juste m'amuser, haha ! Un sourire vient se coller à mon visage, ça faisait longtemps.

- La fête foraine, déclarais-je.

- Ok, on ira demain, annonce-t-il.

Oui ! J'allais m'enfuir et il n'aura qu'à pleurer de sa propre stupidité. J'acquiesce et il ressort de la pièce, me laissant seule à imaginer mon plan. Mais avant ça je me demandais si mes parents avaient essayé de me chercher. Si il avaient appelé la police pour ma disparition. Ou même si ils s'en étaient rendu compte.

Je voulais avoir accès aux infos, voir si j'étais recherchée. Mais si je l'étais, me laisserait-il vraiment passer le pas de la porte d'entrée ? Non. J'en conclus que personne ne pense à moi, à part Cole. Je pensais avoir oublier son prénom mais apparement non, dommage.

J'allais dormir, enfin essayer, même si j'avais encore mal à la cheville, je pense que demain ça irait mieux. Il ne me verra pas fuir dans une foule de gens, j'allais gagner. Sauf que j'avais aussi l'impression que c'était trop simple, ça ne pouvait pas être aussi simple. J'avais envie de m'arracher les cheveux, c'est son but ? Jouer avec mon pauvre esprit déjà torturé ? Si c'est sa définition de l'amour, j'espère que je suis la première personne qu'il aime.

Enfaite oui, je n'avais pas pensé à ça mais.. il y avait eu d'autres filles ? Non c'est impossible, il a l'air d'avoir la vingtaine à peine, il ne peut pas avoir déjà fait ça.. Ou si ?! Et si il y avait des corps dans cette maison ? Je sens une couche de sueur s'installait sur ma peau et mon rythme cardiaque s'accélère. Je n'avais pensé qu'à moi. Je surestime peut-être cet homme, peut-être que je ne suis que sa future victime après tant d'autres ? Cette pensée me terrifie totalement, j'ai l'impression d'agoniser. Toute seule dans cette chambre aux murs blanc immaculés.

Peut-être que c'est une meilleure mort que d'être assassinée par lui. Non c'est faux, il a dit qu'il m'aimait, il ne peut pas me tuer. Je ferme les yeux et imagine ma petite chambre dans la maison de mes parents. Elle a beau être triste, elle me procure quand même un peu de réconfort. J'imagine que je m'y trouve, qu'au lieu du bruit de la télévision que j'entends, c'est le bruit de ma mère qui crie à mon père qu'il n'est qu'un minable.

Je me sentais un peu mieux, tout allait bien se dérouler. Demain je quitterait cet endroit et ce taré.