Je sais tout de toi [Yandere]

Chapitre 11 | pdv cole

Ça me brisait un peu le cœur de la laisser comme ça mais elle l'avait cherché. Elle venait littéralement d'empirer les choses pour elle, toute seule.. Tant mieux, elle me facilitait la tâche.

Je nettoies ce que j'ai fais tomber toute à l'heure. Et pendant que je fais ça, une idée me vient. Elle voulait s'enfuir ? Et bien qu'elle essaie. On verra si elle veut toujours partir après.

Je remonte, ouvre sa porte et l'aide à se lever, elle ne pouvait pas vraiment marcher seule. Tout ça se passe dans le plus grand des silence, elle ne dit absolument rien. Elle avait l'air totalement effacée.

On arrive en bas, je l'aide à s'assoir sur une chaise. Et je reprend mon café que j'avais commencé puis vais m'adosser contre le mur, près de la porte d'entrée. Perle a l'air tellement vide. Je me rapproche de l'écran tactile et tape le code pour déverrouiller les issus de la maison, elle se retourne et en tombe presque de sa chaise. Je fouille le fourre-poche près de la porte et récupère la clé. Je lui lance, elle les attrape.

- Tu veux t'enfuir ? Vas-y, dis-je en lui lançant également un sourire.

Elle reste dans l'incompréhension quelques secondes et puis se dépêche de se lever, boitant jusqu'à la porte. Même pas sûr que qu'elle passe le pas de celle-ci à cette cadence, haha. C'était un peu sadique de ma part je l'avoue. Elle met la clé dans la serrure et l'ouvre. Je l'aide à ouvrir la porte. Elle avance dehors et je pose ma tasse puis la suis.

Elle tombe d'un coup mais je la rattrape, je ne voudrais qu'elle empire son état en se blessant encore plus. Donc on se retrouve tout les deux aux sol, devant la maison de mes parents.

- Lâche moi ! cria-t-elle en commençant à sangloter.

Je fais ce qu'elle dit et m'écarte. Est-ce qu'elle pense qu'elle pourra retourner en ville comme ça ? Je la laisse dans sa désillusion, elle sera obligée de faire demi tour et je serais là quand elle le fera. Sur ce, je me redirige vers la maison.

- À toute à l'heure, ajoutais-je tout souriant.

Elle me dévisage, se rendant compte de ce que je venais de faire. Son visage se décompose. Je ne peux pas dire que ce n'était pas divertissant. Ça avait le mérite de lui laisser le choix.. du moins l'illusion du choix.

Je rentre et laisse la porte entre-ouverte, elle reviendra quand elle en aura marre de déambuler dehors alors qu'il fait froid et qu'elle a la cheville tordue.

Pendant ce temps là, je vais lui préparer des vêtements propres, elle aura sûrement envie de se changer. Je les pose sur son lit puis je vais faire chauffer l'eau pour un thé aussi. Puis me dépêche de trouver une couverture car elle sera sûrement frigorifiée.