Je sais tout de toi [Yandere]

Chapitre 16 | pdv perle

J'enfile une serviette autour de moi puis vais pour fouiller la commode en quête de vêtements, celle qui m'avait aidé à me tordre la cheville. Je supposais qu'aussi méticuleux qu'il pouvait se montrer, il avait forcément préparer des habits quelconques pour moi. Évidemment, j'avais raison. J'avais peur de ce que je pouvais trouver dans le premier  tiroir alors je passe au deuxième directement.
Il y avait deux t-shirts et trois pulls, puis dans le dernier il y a quatre pantalons et.. une robe. Je me sentais un peu nauséeuse d'un coup.

Enfin bref, j'attrape ce que je trouve de plus foncé, c'est à dire un t-shirt vert kaki et un pantalon large noir. Et voilà, nous voilà au pire moment. J'ouvre lentement ce foutu tiroir et tombe sur.. des sous vêtements. Je ferme les yeux et en prend une paire au hasard, essayant de me vider la tête de ce fait qui me dégoûte profondément. Voyons le positif, au moins maintenant j'avais des vêtements propres, c'était déjà ça. Je l'entend monter en plus. Mon dieu, je ne me suis jamais habillée aussi vite de toute ma vie.

Quand il toque à la porte, je suis au sol entrain d'enfiler des chaussettes grises. Qu'est-ce que je suis censée répondre ? "Entre !" ? Plutôt mourrir. Bon de toute façon il ouvre quand même la porte, heureusement que j'avais été rapide. Je ne veux pas imaginer le pire.

- Ça va mieux ? demande-t-il.

Je ne répond rien, comment il agit aussi normalement alors que j'ai menacé de le tuer il y a quelques heures ? Ce gars me fascine autant qu'il me fait peur. J'ai envie de m'enterrer dans le parquet de cette chambre. Je repense à son "deal" et me rappelle que ça fait à peine une journée et demie que je suis là. Pourtant j'avais l'impression que ça avait duré de longs jours. Comment j'allais survivre deux semaines en compagnie de ce taré ? Une question me trotte dans l'esprit depuis un moment alors je demande.

- Pourquoi moi ? Qu'est-ce que tu as vue en moi ?

Il a l'air vraiment surpris, il vient s'assoir sur le lit pendant que je me relève avec l'aide de la fidèle commode.

- Je ne sais pas, tu penses que l'amour s'explique ? répond-t-il en haussant les épaules.

- L'amour ? Comment tu peux m'aimer ? On se s'est jamais parlé, déclarais-je, soudainement très irritée.

- Je n'en sais rien, c'est comme ça, lance-t-il en se laissant tomber dans le lit.

- Tu penses que tu peux forcer l'amour ? Que comme par magie un jour je vais te voir comme la prunelle de mes yeux ? annonçais-je.

Il se tourne vers moi.

- Oui, déclara-t-il en souriant.

Je remarquais seulement maintenant qu'il avait des faussettes aussi prononcées ? Alors que je l'avais vu sourire tellement de fois que je ne puisse plus compter.

- Je vais devenir aussi folle que toi si je reste ici deux semaines, mais c'est ce que tu veux.

Son satané sourire s'efface, tant mieux.