IV. Prends ta vie en main

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Je me rends dans la cuisine ou des dizaines d'assiettes brisées s'étalent sur le sol et les meubles. J'atttrape un bocal et retourne d'un pas pressé au bureau. Je ramasse le plus de grins de sable possible que je mets dans le petit bocal.
Les yeux toujours embués par les larmes et les joues rougies, j'attrape une vieille bougie que je fais fondre pour sceller le petit bocale. Je le regarde au creux de mes mains.

Nyla - merci de m'avoir élevée et d'avoir veillé sur moi. Je vais prendre ma vie en main ne t'en fais pas.

Je laisse passer une minute de silence et je reprends ma course folle face au temps. Je fourre le livre, la montre et le bocale dans le sac en lin que je lance sur mon épaule avant de m'élancer dans l'escalier.
Je m'arrête dans la chambre, passant outre le bazarre, je mets le nécessaire vital dans un sac de sport ainsi que le sac de lin. Je m'arrête pour regarder une dernière fois mon reflet dans le mirroir.
Je suis choquée...
Avec toutes les épreuves que mon corps a subit aujourd'hui, il c'est complètement transformé, surment des effets secondaires juste pour les maîtres du temps.

Mes jambes parraissent plus longues et élancées, mon visages a des traits plus fins. Tout mon corps semblent plus sportif et félin. Etrangement je me sens plus femme et ça me plait.

J'attrape une veste en cuir que je passe, ainsi que mon sac de voyage, je jette un dernier regard nostalgique sur cette chambre que je ne verrais probablement plus, avant de sortir.

Je prends une paire de clé dans le hall et descends dans le garage qui s'allume lentement à mon arrivée.
Je tire un énorme drap soulevant des nuages de poussière. Devant moi se dresse la vieille mobilette orange de maman. Maman ... mamie... je laisse ma main épouser les formes harmonieuses de la mob, toutes mes pensées vont vers ma famille. Toujours intacte cette mob.
J'ouvre la porte du garage et lance ma jambe par dessus la bécane pour me retrouver à cheval dessus. Mes mains carressent le cuir marron des poignées.

Je suis seule maintenant.

Je sors mon téléphone et programme mon parcours pour le château de mon oncle. J'hésite à appeler Stephanie ...
je regarde mon écran indécise...

oui ? Non ?

Et pour lui dire quoi ?

Je range mon téléphone dans ma poche arrière et enfourne la clé dans la serrure de la mob. Je lance le contact et l'ancienne se reveille dans un bruit qui me rappelle de vieux souvenirs... ça me parait être des souvenirs d'un autre temps, beaux et insouciants.

J'entends une voiture s'arrêter devant la maison. Le temps me manque. Je pédale sur quelques mêtres et m'élance à pleine vitesse au milieu des voitures.

J'aperçois trois hommes pester en me voyant prendre la poudre d'escampette. Je n'es qu'une peur c'est qu'ils se lancent à ma poursuite. Heureusement je me faufile facilement entre les voitures et le trafic est plutôt chargé, je suis donc largement avantagée.

L'après midi est bien avancée et étant en fin d'hiver la nuit commence déjà à tomber. Je dois avoir au moins une heure de route devant moi, je devrait donc arriver à la nuit tombée. Les jeunes fétards qui commencent à mettrent le nez dehors sourient à la vu du couple atypique que nous formons ma mob et moi.

J'étais étrangement calme malgré ce qui c'était passé, après tout, j'attends d'être chez mon oncle pour m'inquiéter de nouveau. Pour le moment je prends plaisir à conduire et à slalomer entre les voitures.

Il faut dire que je conduis bien mieux que stephanie. Je souris en pensant à cela. Comment faire pour retourner au lycée après ça et quand previendrais je stephanie ?
Tant de questions tournent et retournent dans mon esprit avec si peu de réponses.

J'arrive enfin à l'adresse que m'a confié ma grand mère avant de mourir. Un grand portail en fer me fait obstacle. De l'autre coté je reconnais le château familial où je passais mes vancances étant enfant.

Sonner ou rentrer ?

J'entends un moteur de voiture qui vient du bout de la rue, je tourne la tête et vois la voiture de tout à l'heure. Il ont reussit à me suivre ? Ça ne sens pas bon du tout, la phrase de ma grand mère tourne dans mon esprit " beaucoup de gens feraient n'importe quoi pour controler le temps "

Je prend la deuxième option, je rentre !

J'ouvre le portail en vitesse et enfourche la mob pour foncer dans la propriété. Où le chien, barney, un gros molosse m'aceuille en hurlant. On ne me l'a fait pas à moi ! Sachant pertinamment que barney n'est qu'un gros trouillard, je passe devant lui à toute vitesse pour rejoindre la porte principale. J'arrive devant celle ci et je saute de la vieille pour me ruer dessus. Essouflée, le vieux chien sur mes talons, je frappe du poing sur la porte. Mon oncle finis par l'ouvrir et me ragarde avec des yeux surpris.

Gilles - Nyla ? Mais tu es une vraie femme maintenant ! Comme tu ressemble à ta mère surtout avec la vieille mob !

Je me jette dans ces bras et toute la tention de la journée que j'ai gardée au fond de moi finis par ressortir a travers de grosses larmes. Gilles me caresse les cheveux en regardant la mob posée contre un arbre.

Gilles - que se passe-t-il Nyla ? Tu n'es plus venue ici depuis dix ans et tu débarque en pleure !

Nyla - tu m'offres un thé et je te raconte tout promis.

Gilles - allez rentres.

Je passes la portes du petit chateau toute tremblante mais heureuse d'avoir retrouvé un semblant de famille.

Il m'entraine dans un petit salon cosi très acceuillant, je me pose avec stisfaction dans un fauteuil en cuir rouge.

Gilles - ne bouge pas je vais te chercher ton thé.

Nyla - je ne risque pas de bouger.

Mes problèmes de simples lycéenes me semblent si loin, les problèmes causés pas arthur, mes bons moments avec stephanie... pendant que je ressasse mes souvenirs, gilles revient avec deux tasses fumantes et après m'en avoir tendue une, s'assoit en face de moi dans le canapé.
Je lui raconte toute ma journée sans omettre aucun détail jusqu'à mon arrivée chez lui.

Gilles - alors tu t'es reveillée... tu es donc l'un des derniers maîtres du temps actif pour le moment...

Nyla - que peux tu me dire d'autre sur les maître du temps ?

Gilles - il faut que tu lises le livre il repondra à beaucoup de tes questions.
Sinon je peux te dires les bases.

Nyla - je lierais le livre ce soir. Je t'ecoute.

Gilles - tout d'abord tu es consciente de la rareté de ce don qui n'existe que dans notre famille. Ce don nécessite donc une grand protection, chaque maître possède un gardien.

Nyla - un gardien ? Je vais en avoir un ?

Gilles - nous formons ici même des gardiens, pour protéger le secret de la famille et être assigné à un maître. Pour la première semaine dans le château un gardien t'es assigné d'office. Après tu pourras, si tu le souhaites, choisir ton propre gardien mais la plupart des maîtres gardent le même.

Nyla - je vais avoir un gardien.

Gilles - une personnes digne de confiance à qui tu pourras confier le soin de protéger ta vie au péril de la sienne.

Les Maîtres Du TempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant