Chapitre 3.

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- Sérieusement tu vas toucher 2 000 dollars par semaine juste en tant que stagiaire ? Me demande Jason surpris.

Dans l'un des restaurants les plus chics de Manhattan, je déjeune en compagnie de mon frère. Connu de tous, ce dernier attire le regard de tous les clients du restaurant sur notre table. Epiés au moindre geste, je dois avouer que je ne me sens pas à l'aise. Il ne manquerait plus que les paparazzis se pointent.

Oh enfaite, ils sont là, juste devant le restaurant !

Je souffle d'exaspération avant de poser mon regard sur mon frère.

- Toi, tu te fais des dizaine milliers de dollars par semaine alors ne joue pas à celui qui n'a jamais eu des milliers de dollars en main.

Il me sourit avant de prendre une bouchée de son plat.

- Je viendrai te voir un Weekend sur deux pour ne pas que tu pleures trop mon absence. Me dit-il.

- C'est trop gentil de ta part. Lui dis-je avec de gros yeux.

Un quart d'heure de plus dans ce restaurant à parler de tout et de rien tout en mangeant, avant de nous retrouver dans les rues de New York à faire une visite touristique de la ville.

Il est maintenant dix-huit heures. Jason et moi somme à l'aéroport à se dire au revoir. Son vol pour Los Angeles est prévu pour dans moins d'une heure.

La journée d'aujourd'hui a été magnifique, la passer en compagnie de mon frère à visiter les lieux touristiques de New York a été un rêve. Je n'ai pas envie qu'il parte mais je ne peux pas être égoïste. Je sais qu'il a un match important pour le lundi, il faut qu'il s'entraîne.

- Je ne te manquerai pas trop ?

- Si, énormément. Répondis-je tête baissée.

Il me prit dans ses bras avant de m'embrasser le front.

- Je viendrai te voir chaque deux semaine pour éloigner uns à uns les hommes qui s'approcheront de toi. Me dit-il un peu trop sérieusement à mon avis.

Je le poussai de mes mains avant d'afficher un air vexé sur mon visage.

- Jason ! Je ne suis plus une enfant, j'ai vingt trois ans et j'ai le droit d'avoir un petit ami.

- Pas tant que je serai vivant. M'informe-t-il.

Je le regarde droit dans les yeux pour essayer d'y détecter une lueur d'amusement mais je n'en trouve aucune.

J'hausse simplement mes épaules, de toute façon m'amouracher d'un homme n'était pas dans mes plans.

Le numéro 265 est prié de s'enregistrer pour le vol en partance de Los Angeles.

A l'entende de son numéro, Jason tiqua.

- C'est l'heure, il faut que je parte. Tu pourrais retrouver ton chemin jusqu'à la maison ?

J'hoche simplement la tête et il m'embrasse une dernière fois avant de s'en aller.

Une solitude m'emplit et je me dirige les pas lourds jusqu'à ma voiture. J'active mon GPS et je suis attentivement les instructions jusqu'à mon quartier.

Une fois dans mon nouveau chez moi, je me mets à ranger les derniers cartons.

La maison est déjà meublée en un style simple et élégant, comme je l'aime. Dotée de trois chambres, quartes salles de bains, un salon, une cuisine salle à manger, un jardin et une piscine, je ne demanderai pas mieux.

Le quartier est calme et les voisins ne semblent pas être encombrant, décidemment Jason sait comment me faire plaisir.

Adossée contre le dossier de mon lit, la petite lampe de chevet éclaire suffisamment la pièce sombre pour me permettre de lire. A fond dans ma lecture, ce n'est qu'à la quatrième sonnerie de mon téléphone que je me rendis compte que j'avais un appel entrant.

Je décrochai sans prendre la peine de regarder le numéro.

- Reyma ?

- Taya ! M'exclamai-je heureuse d'entendre sa voix.

Taya est mon amie d'enfance mais aussi ma sœur de cœur. Elle est la personne qui me connait le plus au monde et même plus que moi-même. Elle a toujours été là pour moi et un secret, elle en pince pour Jason.

- Tu es partie sans même me dire au revoir. Me dit-elle d'une petite voix blessée.

Le remord envahit mon être mais la cause de mon départ précipité me rappelle que je n'avais pas d'autre choix.

- Excuse-moi Taya avec tout ce qui se passait à la maison, j'avais besoin de changer d'air.

- Je te comprends mais tu ne pourras pas fuir éternellement, tu le sais ?

J'expirai lourdement avant d'inspirer profondément.

Je savais qu'elle avait raison, je ne pourrais pas fuir éternellement.

Juste Une Dernière FoisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant