Chapitre 42.

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A peine un quart d'heure et nous étions déjà devant le building de Hamilton Luxury Cars. Parker gara sa voiture à l'entrée, je descendis et il fit de même. Il passa par la suite la clé au voiturier et tous les deux nous pénétrions dans le hall de l'entreprise.

Les regards se braquèrent une fois de plus sur nous et j'essayais d'en faire abstraction aussi bien que le faisait Parker.

Alors que je me dirigeais vers l'ascenseur général, d'une pression dans le bas du dos, ce dernier m'insista à prendre plutôt celui réservé au directeur. Je m'y dirigeai sans rechigné et tous les deux nous nous y retrouvions une fois de plus seul à l'intérieur.

Le souvenir de notre premier baiser par plus tard que hier me revint en mémoire et je commençai à jongler sur mon talon quelque peu gêné. Lui, ne me portait aucun regard, son regard fixé sur les portes de l'ascenseur, il avait repris son air impassible à la minute à laquelle nous avons mis un pied dans l'entreprise.

Au bout de quelques minutes, le bip sonore de l'ascenseur resonna et les portes s'ouvrirent. Le regard baisé sur mes chaussures, je n'y prêtais pas attention sachant qu'il était trop tôt pour que ce soit notre étage.

- Ebiéreyma. M'appela Parker.

Je relevais la tête et le regardai.

- Tu descends ici. M'informa-t-il.

Je levai encore plus la tête et regardai le numéro qu'affichait l'ascenseur. Numéro treize, était-il inscrit. Les sourcils froncés, je reportai mon regard sur Parker ; pourquoi voulait-il que je descende à mon ancien étage ?

- Fais tes cartons et rejoins-moi à mon bureau d'ici une heure. J'ai des appels à passer. Dit-il moins chaleureux que lorsqu'il me proposait un café ce matin.

Je me contentai de hocher la tête et sortis de l'ascenseur. Aussitôt, les portes se refermèrent et il disparut de mon champ de vision.

- Bonjour Reyma. Me salua Elena de l'accueil.

- Bonjour Elena, je viens juste faire mes cartons. L'informai-je.

Elle me servit un sourire et je me dirigeai à mon bureau. Mélancolique, je l'observai un moment avant de me mettre au travail. Il faut dire que j'avais pris tellement de temps pour le décorer à mon goût que le bureau regorgeait que de mes effets personnels.

- Alors commença on vient faire ses cartons sans dire au revoir à ses vieux amis. Entendis-je dans mon dos.

Je souris immédiatement. Je n'avais même pas besoin de me retourner pour savoir que c'était nul autre que Béa, l'assistante de John Carter. Cette fille a une joie de vie tellement débordante, quelle n'arrive jamais à se mettre véritablement en colère.

- Je serai passé te voir quand j'allai finis. Lui avouai-je.

Elle me lança un regard méfiant avant de se décider de finalement entrer dans mon bureau.

- Tu as besoin d'aide ? Me demanda-t-elle.

- Oui volontiers, mais toi tu n'as pas du travail ?

- Pas vraiment. De plus John n'est pas encore arrivé. M'informa-t-elle.

J'hochai la tête et lui donnai un carton en lui expliquant ce qui devrait s'y trouver.

- Comment est ton nouveau bureau ? Me demanda-t-elle pour engager la conversation.

- Majestueux ! J'ai une vue incroyable, c'est Waouh ! Lui dis-je en faisant de grand geste.

Juste Une Dernière FoisWhere stories live. Discover now